Le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, affirme de retour d’Abuja que les chefs d’État ouest-africains avaient donné leur feu vert pour qu’une opération militaire « démarre dans les plus brefs délais ».
Alassane Ouattara a indiqué que la Côte d’Ivoire fournirait « un bataillon » de 850 à 1.100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que « d’autres pays » les rejoindront. « Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux », a-t-il martelé, ajoutant: « Nous sommes déterminés à réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions ».
Expiration de l’ultimatum
La menace d’un recours à la force avait été brandie la première fois le 30 juillet lors d’un précédent sommet de la Cedeao : un ultimatum de sept jours avait été lancé aux militaires de Niamey pour rétablir le président Bazoum, sous peine d’intervention armée. Mais rien ne s’est passé à son expiration dimanche.
Source: TV5monde
Minute.bf
Il a oublié que le sénat nigérian n’a pas donné son feu vert au à son président pour le déploiement des militaires nigérians au Niger. Mais bon, le cinéma continue.
Il risque d’ailleurs d’être le seul a envoyer son armée puisque progressivement les autres se retire .Le Nigéria ne commettra pas une tel erreur car ils se rappellent de la contribution du Niger pendant la guerre du Biafra.