L’Union nationale pour la Démocratie et le Développement (UNDD) a proposé, ce samedi 2 juillet 2022, la libération des prisonniers politiques » et surtout la prise en compte des policiers et militaires radiés de 2011 suite à la mutinerie, dans la lutte contre le terrorisme.
En effet, dans la lutte contre l’hydre terroriste qui endeuillent les Burkinabè depuis plus de 7 ans, les conférenciers du jour ont souhaité : « pour tous les prisonniers politiques, il faut les libérer. Il faut également prendre en compte les radiés… ».
« Il serait bon de libérer ceux qui sont détenus et qui peuvent remonter le moral de la troupe… », a dit Me Hermann Yameogo, président de l’UNDD pour qui, en temps de crise, il faut travailler au rassemblement. Un combat qu’il dit avoir mené sous le président Kaboré, mais regrette-t-il, « [Roch Kaboré] ne savait pas qu’il aurait besoin de [la réconciliation]. »
« Jusqu’à l’avènement de Roch Marc Christian au pouvoir, notre lutte était surtout axée sur la réconciliation nationale (…), la libération détenus militaires et le retour des exilés. C’est une abberation, de voir un pays en guerre, alors que des hommes d’expérience, aguerris sont détenus. Quand on est un gouvernant responsable et qu’on se soucie de son pays, on n’accepte pas cela », s’est offusqué Me Hermann Yameogo.
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