En conférence de presse, ce jeudi 4 mai 2023, les membres du Mouvement « La patrie ou rien » (MPSR) ont appelé les populations à faire bloc autour des autorités de la Transition « dans ces périodes critiques que traverse le Burkina Faso ». Ils appellent les populations du Burkina Faso à une mobilisation le 06 mai 2023 pour une marche-meeting en soutien au Capitaine Ibrahim Traoré.
S’ils ont décidé de sortir le 06 mai prochain, c’est parce qu’ils disent avoir fait le choix de ne pas être « complices de la coalition internationale contre le Burkina » dont a fait cas le ministre en charge de la défense, le Colonel-major Kassoum Coulibaly, le 03 mai 2023. Pour le MPR, l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré a contribué à « redonner espoir au peuple burkinabè et a sonné la remobilisation autour de son armée et ses dirigeants ». Une attitude qui, disent-ils, a permis d’engranger d’énormes résultats sur le terrain.
Mais, foi des conférenciers, « cette victoire semble ne pas être du goût de certains Burkinabè aux comportements irresponsables, encouragés et soutenus par le néocolonialisme ». En témoigne d’après eux, les « tentatives de diversions et sabotages orchestrées jour et nuit contre notre transition en vue d’arrêter le courant de cette belle page historique et exemplaire que le Burkina Faso est en train de démontrer aux yeux du monde ».
Face à une telle situation, le Mouvement la patrie ou rien a appelé le peuple burkinabè, à demeurer mobilisé pour faire bloc autour des efforts du Capitaine Ibrahim Traoré et des Forces de défense et de sécurité et des VDP engagés sur le théâtre des opérations.
Tout en appelant le peuple à sortir massivement samedi prochain, ils ont mis en garde la communauté internationale contre toute tentative de déstabilisation de la transition actuelle. « Si hier Thomas Sankara est tombé sous le silence coupable des uns et des autres, alors, cette fois-ci, nous disons que les temps ont changés pour atteindre le président Ibrahim Traoré et ses compagnons. Il faudra marcher sur le peuple, car nous n’allons pas nous laisser faire, car hier n’est pas aujourd’hui », ont martelé Karidjatou So et ses camarades.
Oumarou KONATE
Minute.bf