Le gouvernement burkinabè a annoncé ce jeudi 1er juin 2023, la mise en place de Bureaux « Bilan de compétences et Accompagnement (BCA) » au sein des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR). Une initiative qui vise à apporter une « assistance de proximité » aux jeunes en milieu universitaire en vue de les orienter vers les opportunités d’insertion professionnelle ou d’emploi correspondant au mieux à leurs capacités et aptitudes professionnelles.
Selon le ministre en charge de l’emploi, Boubacar Savadogo, cette initiative fait suite aux échanges du président de la Transition, le capitane Ibrahim Traoré avec les étudiants de l’université Joseph KI Zerbo.
Il s’agira de déployer les services de l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) au sein des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR). La première phase du déploiement des Bureaux BCA concerne quatorze (14) IESR publiques. Elle connaitra une extension progressive aux autres institutions d’Enseignement supérieur et de Recherche publiques et privées d’ici à 2025 », a-t-il déclaré.
Les Bureaux BCA, a poursuivi le ministre, seront animés par des « conseillers référents » qui auront pour rôles d’accueillir et enregistrer les étudiants, d’informer les étudiants et recueillir leurs besoins, d’offrir aux étudiants des conseils personnalisés, d’élaborer les bilans de compétences au profit des étudiants, d’assurer l’orientation professionnelle des étudiants, d’assister les étudiants dans l’élaboration de leur projet professionnel et d’emploi et d’élaborer et suivre les plans d’actions d’insertion.
L’objectif global d’un tel projet est selon les explications qu’il a données, d’accompagner les étudiants dans la construction et la réalisation de leur projet d’insertion professionnelle ou d’emploi. Le communiqué indique que cette première phase, concernera essentiellement les étudiants en fin de cycle (Licence et master, doctorat, …).
Dans la mise en oeuvre de l’initiative, il est prévu selon lui, un bilan de compétences. « Le bilan est le résultat d’une analyse profonde de soi sur tous les plans (personnel, académique, professionnel et extra professionnel). Il vise à présenter les forces et les faiblesses du bénéficiaire. Le bilan se présente comme un tableau de bord qui permet de mieux préparer la recherche d’emploi salarié ou à l’auto emploi », lit-on.
Plusieurs phases seront observées dans le cadre de ce bilan notamment une phase préliminaire qui a pour objet « de confirmer l’engagement du bénéficiaire dans sa démarche ; de définir et d’analyser la nature de ses besoins ; de l’informer des conditions de déroulement du bilan de compétences, ainsi que des méthodes et techniques mises en œuvre ».
Une phase d’investigation permettant au bénéficiaire « d’analyser ses motivations et intérêts professionnels et personnels ; d’identifier ses compétences et aptitudes professionnelles et personnelles et, le cas échéant, d’évaluer ses connaissances générales ; de déterminer ses possibilités d’évolution professionnelle ». Et enfin une phase de conclusions qui, par la voie d’entretiens personnalisés, permet au bénéficiaire de prendre connaissance des résultats détaillés de la phase d’investigation; de recenser les facteurs susceptibles de favoriser ou non la réalisation d’un projet professionnel et, le cas échéant, d’un projet de formation et de prévoir les principales étapes de la mise en œuvre de ce projet.
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