Ceci est une tribune du journaliste et interprète, Amadé Soro, précurseur de la « détentrologie » (concept philosophique, déontologique et pluridisciplinaire). Il donne, à travers cette tribune, trois règles qui pourront définir les actions du gouvernement et des Burkinabè en général, dans la lutte contre le terrorisme. Lisez plutôt !
« Le gouvernement Kyèlem est connu. L’heure est à présent aux actions et non aux supputations.
Un peu à l’image du concept DDR (Démobilisation, Désarmement et Réintégration) qui a permis de résoudre la crise ivoirienne, le Détentreologue En Chef(DEC), prospose au Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré et à son Premier ministre, Me Appollinaire Kyèlem la conceptualisation de l’approche RTR, c’est-à-dire Ravitaillement, Traque et Réinstallation.
Ravitaillement
Par ravitaillement, il faut comprendre le ravitaillement des populations dans les zones sous emprise terroriste en toutes sortes de produits de premières nécessités comme les vivres, les médicaments, les produits énergétiques et autres consommables.
Ce permettra un tant soit peu de soulager les populations et de leur adresser un message fort qui consiste à dire que malgré l’adversité, l »Etat n’oublie pas et n’oubliera pas ses administrés.
Aussi, ces ravitaillements à la fois aériens et terrestres doivent s’opérer dans un environnement très sécurisé aussi bien pour les acteurs impliqués( FDS et VDP) que les populations bénéficiaires. Il est vrai que les convois terrestres présentent plus de risques que ceux aériens à cause des embuscades et des mines enfouies dans le sol en plusieurs endroits par les groupes terroristes, mais cela ne doit pas nous décourager ; car le risque zéro n’existe pas. Ici comme ailleurs. Il faut donc travailler à les minimiser à travers la dénonciation des complicités internes, externes et surtout l’intensification des opérations offensives et défensives de traque de l’ennemi.
Traque
Par traque, il faut comprendre la traque des groupes armés terroristes qui endeuillent notre pays depuis 2016. Cette opération constitue la deuxième lettre du sigle RTR.
Sans une traque tous azimuts de ces groupes armés, il est illusoire de croire que seule la bonne foi peut amener ces criminels à entendre raison. Cependant, ces traques ne doivent viser que les groupes terroristes réellement identifiés comme tels. Et ce, pour éviter les bavures et autres ciblages des innocents qui sont souvent pris entre deux feux. Pour que cette traque soit efficace avec la production des effets escomptés, il est plus que nécessaire de se doter d’équipements militaires sophistiqués notamment les moyens de combat et de surveillance aérienne pour permettre un meilleur maillage de l’ensemble du territoire national. Toute chose qui implique le renforcement de la coopération avec des États qui sont capables de nous fournir ces équipements sans trop de tracasseries. C’est après cette étape que le retour des déplacés internes dans leurs localités d’origine peut s’effectuer sans grand danger.
Réinstallation
C’est-à-dire la réinstallation des personnes déplacées internes.
La troisième et dernière lettre du sigle est la réinstallation des déplacés internes, signe d’une normalisation réelle de la situation sécuritaire.
En effet, à ce jour, le Burkina Faso enregistre le plus grand nombre de déplacés internes au monde. Une situation qui n’honore personne. Cette réinstallation couronnera les efforts consentis pour un véritable retour à la situation d’antan où un voyageur pouvait se rendre dans les quatre points cardinaux du pays sans la crainte d’être la cible d’une attaque terroriste.
Cela paraît utopique mais pas totalement impossible…
Le DEC
Amadé Soro
Minute.bf
je suis avec vous pour la lutte contre le terrorisme mais moi je lutte une lutte spirituel je prie pour le président le gouvernement et les FDS