Jean Noël Bonkoungou a soutenu sa thèse de doctorat unique en Économie du développement. Dans sa recherche, il a mis en exergue la corrélation entre les effets de l’inclusion financière et de la finance technologique sur le développement économique en Afrique de l’Ouest. C’était devant un jury international composé de 5 membres, le lundi 27 janvier 2025, à l’Université Thomas Sankara (UTS). À l’issue de sa présentation, le jury a jugé le travail recevable en le déclarant Docteur avec la mention très honorable.
Jean Noël Bonkoungou a défendu avec brio sa thèse sur les interactions entre l’inclusion financière, la finance technologique et la qualité des institutions dans le développement économique et social des Etats de la région ouest africaine.
Selon les conclusions de sa recherche, l’inclusion financière a un effet positif et significatif sur la croissance économique sur le long terme. Elle favorise, de l’avis du Dr Bonkoungou, la mobilisation de l’épargne et facilite en même temps l’accès aux prêts considérés comme des leviers essentiels du développement. « Les résultats que nous avons trouvés montre à souhait que l’inclusion financière est un facteur très important pour le développement économique et social de nos pays », a-t-il déclaré.

Dr Bonkoungou a, en outre, souligné que les crédits alloués aux entreprises, à court terme, sont essentiellement mis dans l’acquisition de biens de consommation importés. Ce qui peut, selon sa trouvaille, occasionner des difficultés de remboursement pour les demandeurs de ces crédits. « Les innovations financières réduisent les inégalités de revenus entre les riches et les pauvres du premier quartile de l’ordre de 6,7 % », a-t-il affirmé. À cet effet, il a invité les dirigeants à consacrer des moyens dans ce domaine.
Cependant, Dr Jean Noël Bonkoungou a estimé que si la digitalisation de la finance est dirigée vers les populations pauvres, elle peut minimiser le risque des inégalités. « Cela nous interpelle pour dire que la politique de la digitalisation des services doit être orientée vers les plus démunis que les nantis au niveau de cette structuration. Les riches, en réalité, bénéficient d’avantages, ils sont mieux éduqués financièrement, ils ont une avancée technologique sur le reste de la population. Donc, nous préconisons à ce niveau qu’il y ait une politique de discrimination positive envers les pauvres pour améliorer et réduire les inégalités », a-t-il fait savoir.
Pour terminer, il a réitéré la nécessité de posséder d’institutions financières fortes régies par des réglementations précises. Cela, de son point de vue, soutenu par une gouvernance vertueuse booste l’inclusion financière et accélère le développement économique.
Pour information, cet aboutissement de Dr Jean Noël Bonkoungou dans la recherche scientifique, lui a valu 3 ans de dure labeur.
Jean-François SOME
Minute.bf
L’ AES. À vie que Dieu bénisse Son excellence Monsieur le capitaine hibrahim Traoré
Félicitation mon frère, DIEU bénisse et facilite le reste.