samedi 14 décembre 2024
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Téléphonies mobiles : « Les opérateurs fixent les tarifs de manière libre… » (ARCEP)

Ces derniers temps sur les réseaux sociaux notamment, les services et surtout les tarifs des téléphonies mobiles sont mis en cause par une bonne partie des consommateurs. Invitée par la télévision nationale, l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (ARCEP) a donné sa lecture de la situation.

Tout est parti d’un mouvement sur les réseaux sociaux en terre ivoirienne où des consommateurs dont des artistes et des activistes ont donné de la voix pour dénoncer la hausse de la tarification des services de communications électroniques. Le mouvement n’a pas été que de brève durée avant que les nouvelles mesures ne soient remplacées par l’ancienne tarification.

Tout de même, comme une onde de choc, le mouvement a atteint le Burkina Faso où des consommateurs ont commencé à dénoncer les services des compagnies de téléphonies mobiles notamment des services de communications électroniques. Du coût de la connexion jugé exorbitant aux dates d’expiration des mégas et des crédits de communications « courtes et incompréhensibles », des consommateurs sur les réseaux sociaux dénoncent une tarification « plus élevée et à deux vitesses » par rapport à celle des pays voisins.

L’ARCEP donne certains détails…

Certains mêmes sont allés jusqu’à proposer de nouvelles grilles tarifaires ou ce qu’ils attendent comme réduction du prix des mégas. Qu’en dit l’ARCEP ? Invitée du journal de 20h à la télévision nationale, l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes a donné des explications à certaines questions des consommateurs.

Ces derniers temps sur les réseaux sociaux notamment, les services et surtout les tarifs des téléphonies mobiles sont mis en cause par une bonne partie des consommateurs. Invitée par la télévision nationale, l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (ARCEP) a donné sa lecture de la situation.

Tout est parti d’un mouvement sur les réseaux sociaux en terre ivoirienne où des consommateurs dont des artistes et des activistes ont donné de la voix pour dénoncer une hausse des tarifs des services de communications électroniques. Le mouvement n’a pas duré que les nouvelles mesures ont été remplacées par l’ancienne tarification.

Toute de même, comme une onde de choc, le mouvement a atteint le Burkina Faso où des consommateurs ont commencé à dénoncer les services des compagnies de téléphonies mobiles notamment des services de communications électroniques. Du coût des mégas jugés exorbitant aux dates d’expiration des mégas et des crédits de communications jugées courtes et incompréhensibles, des consommateurs sur les réseaux sociaux dénoncent une tarification plus élevée et à deux vitesses par rapport à celle des pays voisins.

Certains mêmes sont allés jusqu’à proposer de nouvelles grilles tarifaires ou ce qu’ils attendent comme réduction du prix des mégas. Qu’en dit l’ARCEP ?

« Le débat qui se mène actuellement est légitime », a d’emblée reconnu la Directrice à la régulation des marchés fixes et mobiles de l’ARCEP, Salamata Rouamba.

Ainsi, a-t-elle distingué « les tarifs de gros » qui sont appliqués « entre deux opérateurs », des « tarifs de détails » qui sont appliqués au « consommateur final ». 

Partant, elle révèle : « les opérateurs fixent les tarifs de manière libre. Cependant, il y a un petit encadrement qui veut que ces tarifs soient transparents vis-à-vis du consommateur, que l’opérateur donne le maximum d’informations concernant les offres commerciales appliquées au Burkina Faso ». Et sur cette transparence, Salamata Rouamba a indiqué que « c’est appliqué, mais pas totalement », tout en rassurant que son institution travaille sur la question avec des associations de défense des droits des consommateurs. 

Elle rappelle qu’à l’issue d’un atelier avec des organisations de défense des droits des consommateurs, il avait été recommandé à l’autorité de régulation, « de mener des études pour encadrer un tant soit peu la pratique commerciale des opérateurs ». A ce propos, Salamata Rouamba commente : « Il y a beaucoup de bonus, un foisonnement des offres de bonus de sorte que le consommateur ne s’y retrouve pas ».

La Directrice à la régulation des marchés fixes et mobiles de l’ARCEP a rassuré que « la question de l’expiration des crédits de communication est un point sur lequel » l’autorité de régulation travaille actuellement. 

Quid du pouvoir de l’ARCEP ? 

Sur l’idée d’une éventuelle baisse des tarifs, Salamata Rouamba a répondu : « les tarifs sont fixés librement, mais il faut que ces tarifs soient orientés vers les coûts. Pour que le régulateur vérifie cela, il faut encore faire une étude, évaluer les coûts et prendre les coûts pertinents ». Du reste, tout cela, assure-t-elle, est dans « le programme d’activités de l’ARCEP 2022-2023 »

Alors qu’en Côte d’Ivoire l’autorité sœur de l’ARCEP a pris une décision sur les tarifs de détails, Salimata Rouamba a relevé que « c’est certainement leur loi qui permet à l’autorité de régulation d’encadrer les tarifs de détails ». « Chez nous, la loi n’est pas allée jusqu’à ce point », a-t-elle fait savoir, avant d’espérer que dans le cadre de la relecture du cadre juridique, cette prérogative soit reconnue à l’ARCEP pour aller plus loin.

Pour finir, Salimata Rouamba a rassuré : « pour la baisse des tarifs, au niveau de l’UEMOA, nous avons un comité de régulateurs des télécommunications et nous avons pris sur nous de faire une étude comparative des tarifs de détails pratiqués dans cette communauté et maintenant rencontrer les opérateurs pour discuter. D’ailleurs, nous avons déjà prévu des séances de travail avec les opérateurs sur la question et je pense que les jours à venir, on aura des avancées sur la question ».

Pour information, l’ARCEP rencontre les directeurs généraux des opérateurs ce vendredi 14 avril 2023. L’actualité de ces derniers jours, notamment, l’expression de mécontentement lié au coût jugé élevé de la connexion internet, sera au centre des échanges, promet l’ARCEP.

Minute.bf

1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour minute.bf.
    Grand merci pour vos différentes informations spontanées et crédibles à vos lecteurs.
    Vive votre entreprise!
    En ce qui concerne les réseaux de téléphonie mobile. Une solution très immédiate est la bienvenue. Madame la directrice, il est bien vos éclaircissements mais jusqu’à quand ?

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