Les actions de certains policiers postés sur l’axe Kaya – Pissila sont peu républicaines, selon les informations en possession de Minute.bf. Ces flics s’adonnent à des rackets sur « les conducteurs de tricycles. Chez eux, le mot d’ordre est clair : les 2000 FCFA ou rien », confie à Minute.bf un témoin.
C’est un secret de polichinelle que de dire que l’insécurité, dans la région du centre-nord, avait créé un grand mouvement des populations des différentes communes de cette région, vers Kaya, chef-lieu de région. Des enseignants de Pissila avaient, dans ce sens convoyé leurs affaires l’année dernière (ndlr ; 2022) dans cette ville, en attendant que la situation sécuritaire se stabilise. Cette année, grâce au travail remarquable des Forces de défense et de sécurité appuyées par les volontaires pour la défense de la patrie la situation a connu une évolution positive. Et ces enseignants ont été appelés à reprendre les cours. C’est ainsi qu’ils ont donc décidé de ramener leurs affaires à Pissila. Pour le convoyage de ces affaires, ils ont décidé de s’attacher les services d’un conducteur de tricycle.
C’est ainsi que le 21 novembre 2023, ces enseignants ont décidé de regagner Pissila avec leurs affaires. Le prix du transport a été discuté avec le conducteur du tricycle qui a estimé, pour sa part, que le prix était bas. « Il dit qu’à moins qu’on aille négocier avec les policiers sur la voie, il ne pourra pas nous aider », nous confie un enseignant, témoin du racket à venir. C’est alors que les enseignants ont demandé à savoir s’il n’était pas à jour de ses documents. « Il nous a fait savoir que même s’il avait une bibliothèque de documents, ça ne les regarde pas. Les policiers s’en foutent de papier. Ce qui importe chez eux, ce sont les 2000 FCFA ou rien », aurait répondu le conducteur.
« On avait discuté du prix. Et, nous avons dit qu’arrivés au poste de contrôle, nous allons chercher à comprendre la situation. Arrivés effectivement au poste de police, nous nous sommes présentés et un policier a contrôlé nos documents. On lui a fait savoir que ce sont nos affaires qui se trouvaient dans le tricycle. Le conducteur du tricycle a aussi emmené ses documents qu’il a présentés au policier qui effectuait le contrôle sur ce tronçon. Il a contrôlé les documents et il les a remis au conducteur qui nous a fait comprendre que ce n’est pas le policier qui est sur la voie le problème, et qu’il y avait un autre sous un arbre à côté où il y a une petite caisse, et que c’est lui le problème », nous raconte cet enseignant qui confie que le conducteur du tricycle a même apprêté les 2000 FCFA. « Je lui ai dit de ranger son argent d’abord. Le conducteur m’a répondu que le protocole est clair ici : c’est 2000 FCFA ou rien. C’est leur code. J’ai donc insisté à ce qu’il range son argent, ce qu’il a fait. Arrivés chez l’agent en question, je me suis présenté croyant le dissuader. Erreur. Le policier m’a dit que j’ai loué le tricycle et que ma responsabilité s’arrête là ; que le conducteur du tricycle sait ce qu’il doit faire. En ce moment, il tenait déjà les documents du conducteur », poursuit l’enseignant.
Il relève en effet que le conducteur du tricycle a fait sortir la somme de 1000 FCFA pour négocier. Mais, c’était une erreur. « Le policier l’a menacé. Il lui a demandé s’il veut jouer avec lui. Moi j’étais là, j’observais. Le policier m’a fait savoir que le conducteur du tricycle connait le protocole. C’est là que le conducteur a fait sortir les 2000 FCFA devant moi et les a remis au policier qui lui a rétrocédé ses documents. Et nous avons repris la route », a confié l’enseignant. Ainsi, arrivés à Pissila, ils étaient obligés de rembourser au conducteur du tricycle les 2000 FCFA qu’il a dû payer au policier.
Dans un contexte où les forces de défense et de sécurité et les volontaires pour la défense de la patrie mouillent le maillot, payant parfois de leur vie pour traquer les groupes terroristes, les autorités doivent prendre des actions pour interpeller ces quelques brebis galeuses dont les pratiques ternissent l’image de nos braves FDS.
Minute.bf
Il faut les sanctionner correctement. Pendant que d’autres sont entrain de se sacrifier eux ,ils rachek les gens. Il faut que ces genres de comportement s’arrête le plus rapidement possible.
Quand je vois ses genres de comportement venant des nos FDS ça peut me « tuer » . Il faut qu’on change de mentalité. On doit être fière quand on rencontre un FDS,mais s’il faut avoir peur on voyant un agent de sécurité. Ça c’est plus grave. Donc les gens même vont préféré le contrôle des terrorisme que nos agents !? Ça c’est pas du tout bon.
C’est pas simple.
Bonsoir, comment allez vous ? merci pour l’information.
On doit les sanctionner, pendant que d’autres se sacrifient pour la partie, eux c’est de racket les gens. Il faut qu’ils arrêtent ça.