samedi 14 décembre 2024
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Burkina : TOUBA appelle à soutenir le MPSR

Le mouvement Tous unis pour un Burkina apaisé (TOUBA) « prend acte de la lettre de la démission [de] l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré » et demande « aux nouvelles autorités de s’atteler à la libération et à la pacification du territoire du Burkina Faso. » Cette Organisation de la Société civile (OSC) qui a récemment apporté son soutien à l’ex-président alors que des manifestants demandaient sa démission, a, au cours d’une conférence de presse le lundi 31 janvier 2022, justifié sa position en avançant l’argument de « l’intérêt supérieur du Burkina Faso ».

« Considérant l’intérêt supérieur du Burkina Faso au-dessus de tous, son intégrité territoriale et sa souveraineté comme notre bien commun le plus précieux, vu qu’à maintes reprises nous avons attiré l’attention du pouvoir politique sur la gestion chaotique et clanique du dilemme sécuritaire et vu la nécessité de l’unité, de la résilience et de la résistance de notre peuple face à l’adversité déclarée, nous TOUBA prenons acte de la lettre de démission de notre ex-président Roch Marc Christian Kaboré», a notifié le porte-parole de TOUBA.

« Nous ne devons fidélité à personne plus qu’à la nation », a-t-il argumenté, demandant par ailleurs, à la jeunesse burkinabè, de ne pas se positionner comme « des vuvuzelas pour les politiques ». Ainsi, cette OSC a-t-elle appelé la jeunesse à « soutenir les autorités de la transition car c’est pour eux qu’aujourd’hui l’armée a pris ses responsabilités. »

Au Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), TOUBA lui demande de « s’atteler à la libération et à la pacification du territoire du Burkina Faso pour permettre aux déplacés internes et externes de retrouver leur terre ancestrale. »

Pour cela, TOUBA a demandé aux nouvelles autorités et au peuple burkinabè, « de ne rien précipiter », car, estime-t-il : « nous devons tirer leçon de notre insurrection inachevée qui a conduit à la situation que nous avons vécue. » En clair, « élections d’accord mais le Burkina Faso d’abord », a argué Richard Adams Silga qui poursuit sa pensée : « le temps [de la transition] nous importe peu. Ce qui nous importe c’est le retour de la sécurité. »

Dans cette logique toujours, M. Silga et ses camarades ont mis en garde les politiciens. « Nous vous demandons que des solutions soient proposées au lieu d’inciter à marcher. Nous n’accepterons pas que la sécurité nationale se marchande », ont-ils prévenu.

Franck Michaël KOLA

Minute.bf

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