C’est la première visite officielle du président de la république du Niger, Mohamed Bazoum au Burkina Faso, depuis son élection. Cette visite de travail et d’amitié qui s’étendait sur deux jours, les 17 et 18 octobre 2021, a été placée sous le signe de travail et de la fraternité.
Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a d’abord felicité son homologue du Niger pour sa « brillante élection» lors du dernier scrutin et s’est réjoui que le peuple nigérien ait porté leur choix sur Mohamed Bazoum en raison « des valeurs intrinsèques d’intégrité, de loyauté, fermeté et clairvoyance qu’il incarne».
De son côté, le président du Niger a également félicité le président Burkinabè pour sa réélection pour un deuxième mandat.
Dans le cadre de la coopération, les deux chefs d’État ont exprimé leur satisfaction quant aux liens séculaires d’amitié, de fraternité, de solidarité et de coopération qui ont toujours caractérisé leurs relations et se sont engagés, en instruisant les ministres des affaires étrangères, à travailler à dynamiser cette cooperation par la tenue prochaine de consultations bilatérales.
Ils ont également évoqué la situation sécuritaire préoccupante que les deux pays vivent et la volonté manifeste des groupes armés terroristes de s’incruster dans la zone des trois frontières.
Tout en saluant les résultats encourageants de l’opération militaire conjointe « Taanli» menée par les unités nigériennes et burkinabè en juin dernier, les deux présidents ont convenu à poursuivre cet élan de coopération. Ils ont dans le cadre du G5 Sahel reaffirmé leur volonté de poursuivre le plaidoyer auprès du conseil de sécurité et les partenaires afin de mettre en place un mécanisme garantissant un financement péren de la force conjointe.
La situation socio-politique du Mali et de la Guinée Conakry est aussi passée à la loupe. Bazoum et Kaboré appellent à la mise en oeuvre des décisions des sommets de la CEDEAO pour un retour dans les délais convenus de l’ordre constitutionnel. Pour le Mali, ils considèrent qu’aucun argument ne saurait servir de prétexte à la non tenue des élections à la date prévue.
Minute.bf