Après la mort le vendredi 27 septembre 2024, du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, l’Iran a menacé Israël de représailles sévères, affirmant que cette action pourrait conduire à « sa destruction ».
Peu après l’annonce israélienne, le Hezbollah libanais a confirmé samedi 28 septembre 2024 la mort de Hassan Nasrallah, chef du mouvement chiite depuis 1992. Cette élimination fait suite à une frappe de l’armée israélienne vendredi sur son quartier général, dans la banlieue sud de la capitale Beyrouth. L’Iran a réagi à cet assassinat en réitérant sa menace d’une « détruire » Israël.
« Nous avertissons les dirigeants du régime d’occupation que l’effusion de sang injuste, en particulier celle du secrétaire général du Hezbollah, le martyr Sayyed Hassan Nasrallah, entraînera leur destruction », a prévenu auprès de l’agence iranienne Isna le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref.
Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a quant à lui, juré de venger la mort de Nasrallah, qualifiant cet événement de « tournant critique dans la résistance contre Israël ». Les Houthis du Yémen eux aussi se sont joints à la lutte. Les rebelles affirment que la mort du leader « renforce leur détermination » et « attisera la flamme du sacrifice ».
Avec le Hezbollah libanais, les Houthis font partie de ce que l’Iran, ennemi juré d’Israël, appelle l’« axe de la résistance ».
De l’autre côté, Israël a dit se préparer à toute éventualité affirmant qu’une riposte de l’ennemi est une certitude.
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