A l’issu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement a réagi aux traditionnelles questions d’actualités des journalistes. Existe-il un mouvement d’humeur au ministère des Finances ? Si oui, quelles solutions ? Ou encore, qu’en est-il de la suppression du fonds commun ? Voici la réponse du porte-parole du gouvernement à ces différentes inquiétudes des journalistes.
« Vous avez un mouvement d’humeur des financiers ? Je n’ai pas vu …la CS-MEF (Ndlr : Coordination des syndicats du Ministère de l’Economie et des Finances) appeler à un mot d’ordre particulier. J’ose espérer que ce qui se passe n’est pas quelque chose de réfléchi et de consensuellement mis en œuvre parce que les travailleurs ont une obligation de rendre un service et qu’on ne fait pas le service à moitié. Sur ces questions, on n’a pas de réponse particulière à vous donner ».
Le fonds commun n’a jamais été supprimé. Le fonds commun a été plafonné. Je pense que ce n’est pas le gouvernement qui a décidé. Nous avons fait une conférence avec des acteurs, des syndicats, même si la CS-MEF n’a pas participé, les organisations de la société civile, les religieux, les chefs coutumiers. Toute la population burkinabè représentée par ses segments étaient là et d’un commun accord ils ont pris un certain nombre de mesures notamment les mesures liées au train de vie de l’Etat. Par exemple, l’une des propositions phares étaient de réduire la prise en charge des ministres sortants du gouvernement de 6 à 3 mois, de trouver un nouveau décret pour permettre d’encadrer la rémunération des ministres, choses sur lesquelles nous sommes en train de travailler. Egalement de plafonner à 25% le maximum de ce qu’on peut servir en terme de fonds commun sur la masse salariale ».
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