L’élan de solidarité au peuple malien se poursuit suite aux sanctions que lui a infligées la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Dans ce sens, l’Initiative de soutien au peuple Malien (ISPM) a rencontré les représentants de ladite institution à Ouagadougou ce mardi 08 février 2022. Bassolma Bazié et ses camarades ont purement et simplement demandé aux chefs d’État de la CEDEAO de s’assumer en levant toutes les sanctions contre le Mali.
L’ISPM fait le constat par « ses sources » que, sept millions (7 000 000) de Maliens sont en attente d’aide humanitaire ; 70% des produits essentiels proviennent d’autres pays et sont bloqués en raison de la fermeture des frontières, conséquence d’une aggravation de la flambée des prix des produits de première nécessité. Des signes qui indiquent une crise humanitaire si rien n’est fait, selon le porte-parole de l’ISPM.
C’est pourquoi Bassolma Bazié et ses camarades ont demandé de façon « respectueuse et diligente » entre autres : « la réouverture immédiate des frontières maliennes ; le dégel des avoirs du peuple malien dans les institutions financières ; la levée de tout obstacle sur la jouissance des droits fondamentaux du peuple malien ».
Ils ont saisi cette occasion pour transmettre un communiqué au représentant de la CEDEAO/Burkina Faso.
En rappel, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont conjointement sanctionné le Mali, lors du sommet d’Accra tenu le 09 janvier 2022. Ce sont entre autres, la fermeture de toutes les frontières avec le Mali, la suspension des transactions, les coupures des aides financières et le rappel des ambassadeurs.
Voici l’intégralité du communiqué remis au représentant de la CEDEAO…
Mathias Kam (Stagiaire)
Minute.bf