Lutte contre le terrorisme : le Président du Faso prêche l’engagement et l’unité dans la garnison de Bobo
Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a rencontré cet après-midi les Forces de défense et de sécurité de la garnison de Bobo-Dioulasso, dans les Hauts-Bassins. Le Chef de l’État a prêché l’engagement et l’unité au sein des différentes forces dans la lutte contre le terrorisme.
Le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a expliqué aux éléments de la garnison les raisons qui ont conduit aux évènements du 24 janvier 2022 et la vision de la Transition dans la restauration de l’intégrité territoriale du pays.
« C’est un idéal de patriotisme, c’est un idéal de restauration, c’est un idéal de sauvegarde de notre pays qui anime la Transition », a indiqué le Chef de l’État aux forces de défense et de sécurité réunies au sein du Camp Ouézzin-Coulibaly.
« Nous sommes convaincus que l’élan déclenché, ce qui semble lent au niveau de la Transition à se concrétiser sur le terrain, ira à son terme au prix de nos vies, au prix de nos sacrifices, au prix de nos sueurs et de notre sang », a soutenu le Chef de l’État.
La réalisation de cette vision nécessite, selon le Président du Faso, la remobilisation et l’engagement de toutes les Forces de défense et de sécurité dans la région des Hauts-Bassins.
« C’est vrai qu’il y a parfois des questions de matériels qui se posent, mais c’est l’engagement du cœur qui va nous aider à gagner cette guerre. Nous pensons qu’avant de payer des hélicoptères qui sont nécessaires à notre sens, il faut d’abord des Hommes engagés. Le point clé c’est d’abord l’Homme, ensuite le matériel vient renforcer », a affirmé le Président du Faso.
Pour le Président du Faso Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, « si les gens pensent que ce sont les Chinois, les Russes, les Vietnamiens qui vont venir nous sauver, ce sont des faux débats ; si c’est notre pays, c’est nous d’abord ».
Il a invité la hiérarchie et la troupe de la garnison de Bobo-Dioulasso à la cohésion dans la défense de l’intégrité territoriale dans leur zone de ressort et à éviter toute division susceptible de fragiliser l’élan engagé. Les interlocuteurs du Président du Faso ont posé des questions auxquelles des réponses ont été apportées, dans un langage de sincérité.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
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Comme le président la dit , il faut que les uns et les autres acceptent aller au combat. Comment des gens qui ont été formés en 3 ou 4 semaines peuvent venir nous defier, nous qui avons été formés deux ans, voir plus , deux deuxième classe a adjudant chef , il ya combien d’annees de formation. J’ai mal au cœur quand j’entends qu’on a tué des FDS en emporter du matériel. Je pense que nous devons nous engager d’avantage, au lieu dépenser tjr à l’argent. Si nous ne prenons garde, le Burkina se résumera un jr a Ouagadougou, nous devons nous engager pour que nos enfants vivent en paix un jr.
Ils vont nous rejoindre un jour chez nous a domicile ou dans nos villages, nous tué si nous n’allons pas au combat avec eux. Nous avons les moyens de les netraliser si seulement nous nous engageons.aux côté de nos FDS. Nous devons donner les renseignements, Ou prendre les armes avec nos FDS.