Le ministre des affaires coutumières et religieuses (MAREC), Issaka Souwerna a présidé dans la matinée du lundi 25 juillet 2022 à Ouagadougou, un Conseil de cabinet élargi avec pour seul point inscrit à l’ordre du jour, la relance du processus d’adoption de l’avant-projet de loi portant libertés religieuses et ses textes d’application.
À en croire la Direction de la communication et des relations presses (DCRP), la rencontre organisée par le MAREC a pour objet de relancer le processus d’adoption de la loi pour permettre entre autres à l’Etat d’avoir un meilleur contrôle sur les pratiques religieuses, de réglementer la construction des édifices religieux et les comportements des usagers et du personnel administratif au niveau des administrations publiques. Selon Bruce Emmanuel Sawadogo, Directeur général des Libertés religieuses et des Affaires politiques (DGLPAP), l’avant-projet de loi portant libertés religieuses a été relu en septembre dernier lors d’un atelier et avait obtenu le quitus de toutes les parties prenantes. Une fois adoptée, cette loi permettra aux burkinabè de vivre en harmonie dans la pluralité religieuse et dans le respect de la religion de chacun.
Au demeurant, après l’étape de sa relecture par toutes les parties prenantes au MAREC, la loi aura pour prochaine destination la commission technique de validation de la loi au secrétariat général du gouvernement pour des observations.
Entamées en 2015, l’écriture et l’adoption de la loi portant libertés religieuses ont connu un arrêt suite à des incompréhensions avant d’être retirées en 2017. À noter qu’ont participé, les représentants des faitières religieuses et coutumières dont la Fédération des associations islamiques, la Fédération des églises et missions évangéliques, de la conférence épiscopale et des coutumiers.
Minute.bf