L’association islamique An-Nasr a tenu le pari de l’organisation de la 3e édition du concours islamique An-Nasr. Un concours national de lecture et de mémorisation du saint coran dont la finale a eu lieu ce 29 août 2021 à Ouagadougou. L’objectif de ce concours de mémorisation du saint coran selon les organisateurs était de promouvoir l’apprentissage du saint coran, mais aussi de valoriser l’élève de l’école coranique.
« Par la grâce d’Allah, aujourd’hui nous avons pu réunir ici à Ouagadougou les compétiteurs des différentes régions du Burkina pour pouvoir clôturer cette compétition que nous avons commencée il y a de cela 6 mois », s’est réjoui Nassirou Nikiema, président de l’association islamique Al-Nasr organisatrice du concourt national de lecture et de mémorisation du saint coran.
À en croire le président de l’association, sur le plan national 500 candidats ont pris part à cette compétition. 51 candidats ont été retenus après des phases de sélection pour pouvoir participer à la phase finale à Ouagadougou.
« Pour cette phase finale nous sommes passés étape par étape pendant 3 jours pour pouvoir retenir 4 meilleurs dans chaque catégorie.Il y avait deux catégories. La première catégorie a concerné la mémorisation du coran (qui comprend une sous-catégorie de mémorisation de tout le coran, de mémorisation de la moitié, et de mémorisation des 2/3 du coran). La deuxième catégorie a concerné la lecture du coran », a étayé Nassirou Nikiema .
Selon lui, l’objectif de ce concours était de promouvoir l’excellence. « En effet celui qui a fait l’école coranique n’est pas vu de la même manière que celui qui a fait l’école classique. C’est dans ce sens que nous avons initié ce concours, pour valoriser l’apprentissage du coran et valoriser également l’apprenant », a justifié le président de l’association.
Abdallah Sanfo, sacré lauréat s’est dit ému d’avoir remporté le premier prix qui lui a donné droit à un scooter plus des gadgets et une somme en numéraire. « Je remercie Allah de m’avoir accordé cette grâce », a-t-il dit après réception de ses présents. Handicapé moteur, il a fait savoir que ce sacre est le couronnement d’un « long temps d’apprentissage parfois en isolement ».
Le président du jury a relevé le niveau appréciable de la compétition et a fait noter que c’est la maîtrise du coran, la maîtrise de l’alphabet, l’aisance dans la prononciation arabe qui a été la particularité qui a fait gagner Abdallah Sanfo. Il a conclu en invitant les autres candidats à se donner plus pour les prochaines échéances. En rappel, des filles ont également participé à ce concours, mais aucune d’entre elles n’a pu atteindre les phases finales.
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf