Le Burkina Faso a célébré le vendredi 11 décembre 2020 le 60 ème anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. C’est Banfora, la capitale régionale des Cascade qui a abrité la commémoration cette année. Plusieurs infrastructures y ont été ainsi réalisées pour la circonstance. Toutefois, des voix s’élèvent de part et d’autres concernant la qualité de ces réalisations. Alors, le ministre en charge de l’administration territoriale, Siméon Sawadogo, a donné une réponse à ces critiques.
Banfora, la cité du Paysan noir a accueilli cette année le 11 décembre dans une situation nationale doublement marquée par le problème sécuritaire dû au terrorisme et la pandémie liée au Covid-19. En effet, eu égard à ces situations, plusieurs personnes proposaient le report des festivités ainsi que des constructions infrastructurelles afin de mieux organiser la commémoration dans de bonnes conditions. Nonobstant, à en croire, le ministre Sawadogo, « les activités qui ont été menées sont une réponse à ces derniers. La population des Cascades a adhéré, les infrastructures qui étaient prévues ont été réalisées. La fête a été belle. Nous allons continuer cependant de construire là où il y a d’autres délais ».
Concernant la cité des forces vives, le ministre Sawadogo fait savoir que « ce sont des parcelles que l’on donne aux fils et filles pour construire et contribuer. Donc c’est une initiative privée. Si tu as de l’argent, tu construis et à un moment donné si tu en manques tu vas devoir t’arrêter. Alors la cité des forces vives que ce soit à Manga, à Tenkodogo ou à Kaya, ce sont des gens qui y ont contribué avec leur possibilité pour construire et cela va se passer également à Banfora ici. Cela ne peut pas constituer un argument pour dire que la fête n’a pas été belle ».
« Il ne faut pas écouter ce que les gens disent. Est-ce qu’ils sont techniciens de goudron. Si vous mettez votre doigt, vous allez voir que c’est un goudron fort », a-t-il souligné concernant la qualité des ouvrages réalisés, avant de reconnaître qu’évidemment « il va falloir que nous réfléchissions pour que ce dont on dispose comme argent soit redimensionné pour renforcer les choses. Par exemple, nous avons fait près de 42 kilomètres à l’intérieur de Banfora, si nous avions fait 20 kilomètres on aurait pu renforcer encore les caniveaux et les des bitumes ».
Hamadou Ouédraogo et Hervé KINDA, envoyés spéciaux à Banfora
Minute.bf