À quelques semaines du lancement officiel de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le chef du département de la culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a tenu une rencontre d’échange avec les réalisateurs du cinéma burkinabè. C’était, ce vendredi 31 janvier 2025, à Ouagadougou.
La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), avance à grand pas. Et pour garantir le succès de cette fête du 7 art, qui se tiendra au Burkina Faso, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo veut impliquer tout le monde dans l’organisation de l’événement. Dans ce sens, il a rencontré les réalisateurs burkinabè qui ont leurs films en sélection officielle. Selon lui, cette rencontre vise un triple objectif. Il s’agit premièrement, de féliciter les réalisateurs, ensuite de les inviter à se joindre au comité d’organisation pour la réussite de l’événement.

Enfin, le ministre Ouédraogo a jeté avec eux le dé de l’après FESPACO. « Nous avons une bonne quarantaine de films burkinabè en compétition. C’est une performance que nous saluons et nous reconnaissons tout le mérite qui vous revient. Vous partez, certes, en compétition, mais vous êtes des Burkinabè, vous devez vous mettre du côté du Burkina Faso, du côté du Comité national d’organisation de ce festival pour qu’ensemble nous puissions dans un esprit d’unité, de solidarité, réussir l’événement et montrer au monde entier que le Burkina est debout, uni et que les Burkinabè savent effectivement où ils veulent aller », a-t-il appelé.
« Comme vous le savez, en décembre, l’Assemblée législative de transition a adopté la loi sur le cinéma qui prévoit un certain nombre de réformes. Ce sont des réformes déjà actées pour l’Agence burkinabè de la cinématographique et de l’audiovisuel. Donc, nous voulons vous passer le message pour vous dire que ce travail devra être fait de façon concertée parce que nous n’entendons pas conduire les choses en solitaire », a-t-il ajouté.

Cette rencontre a été fortement appréciée par les réalisateurs. C’est le cas du réalisateur Adama Rouamba, qui, de son point de vue, estime que de telles initiatives doivent être vulgarisées entre les acteurs de la culture au Burkina Faso. « Ces genres de rencontres sont vraiment galvanisant. C’est très intéressant qu’à l’orée du FESPACO on ait des rencontres avec le ministre pour discuter de comment réussir l’événement et discuter déjà de la prochaine édition. Je salue l’initiative du ministère pour cette rencontre, parce qu’en même temps cela nous permet de cerner la vision du ministère de réformer, pas seulement le FESPACO, mais le Cinéma », a-t-il indiqué.

Face aux doléances des acteurs du cinéma, le ministre Ouédraogo a signifié que des réformes structurelles seront faites avec leur participation afin de faire briller le cinéma burkinabè.
Jean-François SOME et Yentemma Alex LANKOANDE (Stagiaire)
Minute.bf