À la veille de la clôture de la cérémonie officielle de la 28e édition du FESPACO, la délégation du FESPACO Pro/MICA, était en conférence de presse, ce vendredi 03 mars 2023 pour dévoiler le vainqueur du prix Yennenga post-production.
Ce sont au total, 98 exposants qui se sont retrouvés non seulement en exposant individuel, mais aussi en exposants groupés à travers « les Stands pays ». Pour concourir au prix l’Union européenne du Yennenga post-production. On peut citer des pays comme le Tchad, le Mali, l’Afrique Sud, l’Haïti, etc.
Selon, Ousmane Boundaoné président du comité Yennenga post-production, sur « 80 projets inscrits, c’est au final 16 participants qui ont fait valoir leurs talents ». À l’issue de cela, 6 réalisateurs, ont vu leurs talents reconnus en documentaire, court métrage et long métrage.
La première place revient à Oumar Ba du Sénégal. Il remporte à ce titre le prix Union européenne de la Yennenga post-production d’une valeur de 8000 euros, avec son documentaire « Goufdé ». Ce film met exergue la pratique du mariage dans la société Pulaar qui consiste à kidnapper la jeune fille pour la donner en mariage.
Il est suivi par une réalisatrice de la rive gauche du fleuve Congo (Brazzaville) Ori Huchi Kozia avec son film « Kundu » qui remporte le prix « Red sea international film festival ». Cette Yennenga post-production est primé à 7000 euros.
La troisième place est également sénégalaise. Elle a été décrochée par Mamadou Diallo avec « Banel & Adama ». Il repart avec une enveloppe de 5000 euros du prix « Red sea international film festival ». Le Mali, pays invité d’honneur à la présente édition du FESPACO s’adjuge la quatrième place. C’est l’œuvre du documentariste, Boubacar Gakou Touré avec son film « Klema ». Ce film fait la peinture des conflits entre éleveurs et agriculteurs. Il remporte également le prix OIF avec une somme de 5000 euros.
L’Algérie s’est faite distinguée en décrochant le « Prix Pathé BC Afrique » avec le film « You don’t die to two times ». La réalisatrice Ager Ouesalti repart pour ainsi dire avec la somme de 5000 euros. La Mauritanie dont le lauréat s’est fait représenter ferme la marche du classement avec le film « Ressacs », une histoire touareg. Son prix, c’est le Prix CNC d’une valeur de 5000 euros également.
Au nom du comité de pilotage de la Yennenga post-production, M. Boundaoné, s’est satisfait des défis relevés malgré les difficultés. « Pour nous c’est un grand challenge de réussir cette Yennenga post-production », a-t-il réagi.
Fatoumata Konaté (Stagiaire) et Jean-François SOME (Stagiaire)
Minute.bf