Le lycée départemental de Bissiga dans la province du Boulgou, région du centre-est a été fermé par un arrêté signé par le ministre de l’Education nationale le 12 mars 2021. Lors du point de presse du gouvernement ce 17 mars 2021, le ministre s’est prononcé sur les raisons de la décision gouvernementale
Au regard de l’insuffisance de professeurs dans certaines disciplines constatée dans certains établissements du Burkina Faso, l’administration de l’établissement fait recours à des vacataires. « Mais avant de le faire, nous demandons aux enseignants permanents s’ils souhaitent prendre des heures au-delà de leur quota hebdomadaire« , a expliqué le Ministre Ouaro.
Mais, l’administration de l’établissement (Ndlr ; Lycée départemental de Bissiga) a considéré que les offres faites par ces enseignants n’étaient pas soutenables. « Ne s’étant pas entendus, les enseignants ont décidé de ne pas faire d’heures complémentaires », poursuit le ministre. Ainsi, quand une pareille situation se présente, l’on fait recours à des vacataires. « C’est ce qui a été fait et les élèves ont refusé en disant qu’ils ne souhaitaient pas que leurs enseignants soient remplacés par des vacataires », confie le patron de l’éducation, qui note qu’en plus de cela, les élèves exigeaient qu’on leur paye un cachet de 1000f chaque fois qu’ils participaient à un conseil de classe.
« Comme l’administration n’a pas accédé à cette requête, ce qui est bien, donc ils ont pris en otage le proviseur et l’intendant. Et le censeur qui n’était pas dans l’établissement pendant la prise d’otage, quand il est arrivé, il a voulu intervenir pour la libération des autres. Il a été pourchassé. Il y a des parents d’élèves et des agents de la mairie qui sont venus demander la clémence de ces élèves pour la libération des otages, mais ils ont refusé. Il a fallu que le gouverneur de la région du centre-Est dépêche la gendarmerie de Tenkodogo pour libérer les enseignants« , a expliqué le ministre Ouaro.
« Vous pensez que ces enseignants vont repartir là-bas après cette humiliation ? Si vous êtes à leur place, allez-vous repartir ? Et ça, c’est inadmissible à notre système éducatif », fustige le ministre qui, après avoir reçu les différents rapports du directeur régional et du gouverneur, a jugé utile de faire une communication rare en conseil des ministres pour demander « la fermeture de ces établissements, ce, jusqu’à nouvel ordre ».
Minute.bf
SEM le ministre si possible de revoir pour l’ouverture de cet établissement,je pense que ces élèves regrettent maintenant,par voie de négociation veillez ouvrir le lycée de notre chère commune,quelqu’en soit les raisons ces élèves ont tjrs tord,par pitié de nos nous vous demandons de trouver une solution adéquate pour reouvrir le lycée.