Encore une organisation de la société civile qui demande « le départ de la France » du Burkina. Le Mouvement d’Unification nationale pour le départ de la France ( MUNADF) était face à la presse, ce dimanche 25 septembre 2022 à Ouagadougou. L’objectif de ce rendez-vous, présenter le mouvement et décliner sa principale mission.
Le MUNADF est un mouvement citoyen se réclamant d’obédience « révolutionnaire nationaliste » et qui a pour mission « le départ de la France » du Burkina Faso selon son président Ali Diasso.
« Toutes les lois du Burkina Faso, c’est du copier-coller de la France. La France est la base arrière des terroristes au Burkina Faso, elle envoie des soldats piller notre sous-sol. La France doit son classement dans la cour des grands en partie grâce au Burkina Faso et l’Afrique d’une manière générale à travers le pillage organisé des ressources naturelles », a déploré M. Diasso.
Pour le mouvement d’unification nationale pour le départ de la France, il n’y a plus de temps à perdre, la main mise de Paris sur Ouagadougou doit cesser maintenant.
« Nous allons entamer une lutte idéologique pour faire partir la France. L’heure est venue de se lancer dans un dynamisme de sursaut patriotique révolutionnaire nationaliste pour mettre la France hors de nos frontières afin de lutter efficacement contre le terrorisme », a déclaré le président du mouvement, qui appelle par ailleurs, les autorités Burkinabè à suivre les pas du Mali voisin.
« Nous apprenons au coq que l’étalon a droit de choisir ses partenaires librement. Nous devrions copier la République frère du Mali comme un bon exemple à suivre », a conseillé Ali Diasso.
Pour ce qui est du pouvoir de la transition, le mouvement dit être « désolé » du régime dirigé par le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA. Ali Diasso et ses camarades « pensaient que Damiba était venu pour le pays mais il est venu pour la France. »
Le MUNADF a également saisi l’occasion pour exprimer son souhait de voir la présidence du pays dans un système « tournant et par région », pour, dit-il, éviter les problèmes ethniques dans la gouvernance.
Mouni Ouédraogo
Minute.bf
Je pense que le sang du capitaine Thomas Isidore Noël SANKARA , et de ces compagnons réclame vengeance. Les gars, ne reculez devant aucun obstacle. Seule la lutte libère.