Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré a invité jeudi, le monde syndical burkinabè à développer un « syndicalisme professionnel ». Il répondait à une préoccupation du Syndicat qui, au cours des échanges avec lui ce jeudi, a appelé à la reprise des échanges entre le gouvernement et les Syndicats.
Le Chef de l’État a invité les membres du Syndicat à revoir leur copie parce que, dit-il, le syndicalisme ne doit pas primer sur l’intérêt supérieur de la Nation.
« Le syndicalisme ne doit pas entraver la marche de la Patrie. Nous sommes en guerre, nous sommes en lutte contre le terrorisme et il faut prendre cette donnée en compte. Le syndicalisme tel que copié de la France, ça ne peut pas se mener comme ça ici », a déclaré le président du Faso.
Pour lui, certaines revendications doivent être évitées dans un État en guerre. Et sur cet aspect, il a salué l’esprit du monde syndical qui a su mettre en veilleuse certaines de ses revendications. Il a toutefois souhaité que le Syndicat développe un type de syndicalisme adapté à la réalité du pays. «Je souhaite que nous ayons un syndicalisme professionnel qui se rapporte à notre situation et qui puisse permettre au pays de pouvoir aller de l’avant et qui prend en compte la majorité des Burkinabè, et ne pas se limiter uniquement aux travailleurs. Que le syndicalisme soit pour tout le monde », a-t-il invité.
Il a aussi déploré l’absence du monde syndical aux différentes rencontres convoquées par le gouvernement. De ses dires, c’est d’ailleurs ce qui a conduit à l’arrêt de ces échanges. « Je pense que quand on vous appelle pour échanger avec vous, c’est pour qu’on puisse justement trouver le juste milieu pour la bonne marche de la Patrie », a-t-il indiqué, promettant de prendre des dispositions avec le Premier ministre pour la reprise de ces échanges.
Minute.bf
Qu’il arrete d’abord de parler francais et commencer à passer tous les interviews ds sa langue maternelle comme ça on va dire il est homme