Dans un entretien qu’il a accordé à un média étranger le 31 août 2023, le capitaine Ibrahim Traoré a estimé que le néocolonialisme et le terrorisme sont deux choses intimement liées.
Pour le président de la transition burkinabè, la lutte pour la défense de la patrie s’est imposée à lui ( et ses éléments qui ont pris leur responsabilité le 30 septembre 2022) comme un devoir. « Il y a certains qui m’ont posé la question de savoir comment est ce que vous avez pu prendre un pays comme ça? Je leur ai dit : C’est mon pays! C’est ma patrie ! Nous n’irons nulle part. On n’ira pas s’exiler ailleurs. On n’ira pas être des militaires dans d’autres légions. Nos ancêtres nous ont légué des terres, il va de soi que nous aussi nous légions de meilleures terres à nos enfants. Ça c’est un devoir », a-t-il martelé. Il a ajouté que le néocolonialisme et le terrorisme sont des phénomènes intimement liés, le terrorisme etant selon lui, une autre forme de recolonisation de l’Afrique.
« Le néocolonialisme et le terrorisme sont des phénomènes liés. Le terrorisme n’est qu’une manifestation du néocolonialisme. Si vous faites bien l’histoire récente de notre pays, vous comprendrez que ça été très bien préparé pour venir encore nous coloniser sous cette forme. Là c’est barbare, c’est violent, mais c’est lié », a-t-il expliqué.
Il ajouté que le combat qui se mène actuellement au Burkina Faso est celui de toute la jeunesse africaine. « Le combat aujourd’hui ce n’est pas seulement pour le Burkina c’est celui de toute l’Afrique. La jeunesse africaine est aujourd’hui éveillée et c’est notre mission de continuer à éveiller les consciences et a pouvoir lutter contre ce néocolonialisme et pouvoir donner un meilleur avenir à nos camarades qui peinent à s’en sortir », a déclaré en substance le président de la Transition.
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