Le ministère de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, à travers le Centre de gestion des cités (CEGECI) a procédé, ce vendredi 5 juin 2024, au lancement des travaux de construction de la « Cité de la Renaissance » à Bassinko, dans l’arrondissement 8 de la ville de Ouagadougou.
Après les étapes réussies des projets de la Cité de la diaspora à Djiguemtenga, dans la commune rurale de Koubri (quelques kilomètres au sud de Ouaga 2000) et à Soweleni dans la commune de Bama, le ministère de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat rebelote avec la « Cité de la renaissance » à Bassinko, dans l’arrondissement 8 de Ouagadougou. Sur le site de la « Cité de Renaissance », seront construits des immeubles de type R+3, R+4 et R+5 le long du rond-point central de Bassinko. Ces immeubles abriteront des appartements, des zones commerciales et des espaces récréatifs.
Aussi, il est prévu la construction de trois cents (300) logements économiques de types F2 (une chambre + un salon), F3 (deux chambres + un salon) et F4 (trois chambres + un salon) sous forme de villas pavillonnaires.
La cité sera bâtie sur 75 hectares. Les coûts de cession sont de 14 millions 500 mille F CFA pour les villas de type F2, pour plus de 18 millions 900 mille F CFA pour les F3 et de 28 millions 900 mille F CFA pour les F5.
Pour le ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, Makaïlou Sidibé, « ce projet ambitieux » porté par le Centre de Gestion des Cités (CEGECI), marque une étape cruciale dans l’engagement du gouvernement en faveur du développement urbain et de l’accès au logement pour tous.
« Face à la forte poussée démographique couplée à une forte demande en logements, la politique actuelle de mon département s’est axée sur la réalisation de logements en hauteur afin d’éviter l’étalement urbain. C’est dans cette optique que mon département a créé un vaste programme de construction de logements. La Cité de la Renaissance est un pilier du programme “Burkina Faso deenw kaa soow”, qui vise à construire 50 000 logements à l’horizon 2028 », a-t-il expliqué, dans son allocution prononcée par la Directrice générale de la CEGECI, Gon Tali Martine Ky.
Une cité avec toutes les commodités
Mikaïlou Sidibé a rassuré que pour la viabilisation du site, il y a déjà les réseaux existants à Bassinko et cela devrait suivre. « Des instructions ont été données à la CEGECI de travailler de concert avec les concessionnaires des réseaux que sont la SONABEL et l’ONEA pour que, dès que les logements sont disponibles, la viabilisation puisse suivre. Nous allons suivre cela de près pour que les personnes qui vont habiter cette cité soient dans les villas viabilisées », a-t-il laissé entendre.
À en croire la Directrice générale de la CEGECI, tous Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur peuvent prétendre à ces logements. « Les paiements sont étalés sur 5 ans. À la souscription, nous demandons 30% et le reste après. La souscription est déjà ouverte au siège de la CEGECI à Ouagadougou », a-t-elle indiqué. Pour la sécurité de la nouvelle cité, Gon Tali Martine Ky, a rassuré les acquéreurs que toutes les dispositions sont déjà prises pour une vie de quiétude dans la cité.
Mikaïlou Sidibé a, par ailleurs, exhorté les entreprises retenues dans le cadre de ce projet à fournir des infrastructures de qualité, respectant les normes les plus élevées, et à respecter les délais fixés. Il a aussi invité toutes les parties prenantes à travailler main dans la main pour faire de la « Cité de la Renaissance », un modèle de développement urbain, où la qualité de vie et l’inclusion sociale sont au cœur des actions.
Fin 2024 pour la réception des premiers logements
Il convient de préciser que ce lancement a eu lieu en présence du ministre en charge des infrastructures, Adama Luc Sorgho et de l’ambassadeur de la CEGECI, l’artiste musicien Smarty.
Le Centre de Gestion des Cités, il faut le noter, est une société d’Etat de promotion immobilière avec plus de 35 ans d’expérience qui joue un rôle capital dans l’offre de logements sociaux et économiques au profit des Burkinabè de l’intérieur comme ceux de la diaspora. Il a, à son actif, plusieurs réalisations, dont les cités An 2, An 3, An 4, les cités de la diaspora, des centaines d’autres logements dans les chefs-lieux de régions et de provinces.
Mathias Kam
Minute.bf