samedi 14 décembre 2024
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Burkina : L’association Femme d’Impact veut promouvoir le leadership des femmes dans la prévention et la résolution de crise

Une centaine de jeunes femmes se sont réunies pour échanger sur le développement endogène et la gestion de crise, ce samedi 24 février 2024 à Ouagadougou. Sous l’initiative de l’association Femme d’Impact, ce cadre dénommé atelier d’impact, visait à promouvoir le leadership et l’engagement des jeunes femmes dans la prévention et la résolution de la crise sécuritaire.

Des jeunes femmes se mobilisent dans la prévention et dans la résolution de la crise sécuritaire au Burkina Faso. Sous l’impulsion de l’association Femme d’Impact, cet atelier, qui a réuni ces femmes, avait pour objectif de permettre aux jeunes femmes de se retrouver et de réfléchir sur certaines thématiques qui les touchent et touchent la société en général. « Jeunes femmes, rôle et place dans la gouvernance endogène et la gestion de crise », c’est sous cette thématique que s’est tenue la rencontre d’échange.

Annick Bado, présidente de l’association Femme d’impact, annonçant les objectifs de la rencontre

Selon la présidente de l’association, Annick Bado, le constat est parti du fait qu’il y a plusieurs jeunes femmes qui sont sous informées ou qui ne s’intéressent pas à l’information. « On a décidé de mettre en place ce cadre d’échange où des centaines de femmes vont venir à l’information et seront informées avec la bonne information. Elles vont à leur tour utiliser leur intelligence pour réfléchir sur les thématiques qui nous touchent toutes et tous. Nous sommes près de 120 jeunes femmes aujourd’hui, et notre objectif c’est d’avoir des centaines de jeunes femmes qui sont informées et qui apprennent de la gouvernance endogène, qui apprennent les mécanismes de gestion des crises si elles se retrouvent dans ce genre de situation », a-t-elle expliqué.

Pour le paneliste, Ismaël Ouédraogo, cette initiative est une bonne opportunité qui s’offre aux jeunes filles leaders d’échanger sur des thématiques d’actualité. « La pertinence de cette activité réside au fait que les jeunes filles n’ont pas décidé de célébrer le 8 mars à partir de ce qu’on appelle le djandjoba, les ripailles, mais elles ont choisi un cadre de la réflexion, de la participation de la jeune femme au développement endogène quand on sait que c’est la dynamique actuelle au Burkina Faso », a-t-il salué.

Ismaël Ouédraogo, paneliste, pour lui là place et le rôle de la femme dans le développement endogène est important

Intervenant sur la place et le rôle de la jeunesse féminine dans le développement endogène, Ismaël Ouédraogo a estimé que le rôle de celle-ci dans le développement du Burkina Faso est indéniable. « Elles sont toutes jeunes, elles ont leur mot à dire. Il faut continuer à mener le plaidoyer. Qu’elles (les femmes en général, ndlr) soient engagées dans la politique, les associations, pourvu qu’elles saches qu’elles ont une place importante dans la société. Tout cela a une base qu’on appelle l’éducation à la citoyenneté. Quand on aura de bons citoyens au Burkina Faso, il n’y a pas de raison que le Burkina Faso ne se développe pas », a laissé entendre le journaliste Ismaël Ouédraogo.

Participante à cet atelier, Izarat Ayoulou, dit être sortie avec de solides arguments intellectuels en matière de maniement de l’information en période de crise. Ces arguments, souligne-t-elle, seront partagés avec son entourage pour sensibiliser les jeunes femmes à la gestion de crise et le développement endogène. « Dans la gestion des crises, la femme a son rôle à jouer. C’est de sensibiliser, de partager des contenus éducatifs, de tolérance sur les réseaux sociaux, sensibiliser les jeunes femmes et lutter contre les Fake News », a confié Mme Ayoulou.

Pour précision, l’association Femme d’impact, est une association féminine œuvrant pour la promotion de l’éducation, le leadership et l’autonomisation féminine.

Mathias Kam
Minute.bf

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