C’est parti pour la première édition de la célébration de la journée de la jeunesse de l’organisation de la coopération islamique (OCI), ce jeudi 07 septembre 2023 à Ouagadougou. Le top départ a été donné par le ministère en charge des sports, de la jeunesse et de l’emploi, Dr Aboukar Savadogo, patron de l’édition.
Instituée par la résolution N°7/44-C, la Journée de la Jeunesse de l’OCI est célébrée le 03 septembre de chaque année pour marquer l’importance que l’organisation accorde aux jeunes. Cette résolution a été adoptée lors de la 44e session du Conseil des ministres des affaires étrangères, tenue à Abidjan les 10-11 juillet 2017 en République de Côte d’Ivoire. Cette résolution consacre la célébration annuelle des jeunes femmes et hommes des pays membres de l’OCI en tant qu’acteurs essentiels du changement, mais aussi une opportunité d’attirer l’attention des décideurs sur les défis et les épreuves auxquels ils font face.
Pour être en phase avec ces aspirations, cette première édition est placée sous le thème « Volontariat des jeunes et responsabilité sociétale ». Selon le patron de cette édition, Dr Boubakar Savadogo cette thématique vaut son pesant d’or au regard de la conjoncture nationale et internationale. « Ce thème est plus que d’actualité au regard du contexte national et international marqué par la crise sécuritaire qui nécessite plus d’engagement des populations dans la construction de leur nation. En effet, il permettra de mener une réflexion approfondie sur le sujet et de proposer des stratégies de renforcement de la participation des jeunes à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale », a-t-il fait soutenu.
Pour lui, « la jeunesse est une chance pour le Burkina Faso, au regard de son dynamisme, de son endurance, de sa capacité d’innovation et de sa détermination à affronter les grands défis ». C’est pourquoi il en appelle, « à plus de responsabilité, de combativité, d’engagement et de résilience face à l’adversité ».
Pour la cheffe de la diplomatie burkinabè, Olivia Rouamba par ailleurs marraine de cette édition, représentée par Aristide Ouédraogo, « la jeunesse, est le moment le plus décisif de la vie de l’homme, car c’est pendant la jeunesse que tout se dessine, se fait et s’accomplit ».
« On ne demeure pas éternellement jeune, on devient vieux et on perd des possibilités. La jeunesse est donc le meilleur moment de la vie. C’est un moment où vous disposez de toutes les potentialités, les possibilités, de toutes les ressources pour tout avoir, tout être, tout devenir, tout faire. Profitez-en pleinement ! C’est à cet âge que l’on construit sa personnalité, qu’on forge son destin », a-t-il conseillé.
Sur ces mots, Moumouni Dialla, le président du conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) a appuyé que l’OCI doit être une organisation plongée dans les préoccupations réelles de la jeunesse.
« Notre souhait à l’endroit de l’OCI c’est de ne pas être une organisation internationale classique comme les autres organisations. Mais d’être une organisation qui agit dans du concret, autrement dit qui accompagne l’ensemble des pays membres de cette organisation à la création et la formation professionnelle au niveau de la jeunesse, qui est une organisation qui comprend les enjeux du moment et qui accompagne les pays selon la volonté de leurs peuples », a-t-il laissé entendre
Jean-François SOME (Stagiaire)
Minute.bf