Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a présidé, ce vendredi 22 novembre 2024, à Bobo-Dioulasso, l’ouverture de la 21ème édition de la Rencontre nationale Gouvernement/Secteur privé. Ce cadre de concertation est une étape cruciale dans la collaboration entre l’État burkinabè et les acteurs économiques.
Placé sous le thème « Contribution des investisseurs nationaux dans les initiatives endogènes de développement et de consolidation de la souveraineté économique du Burkina Faso », la 21ème édition de la Rencontre nationale Gouvernement/Secteur privé a pour objectif de permettre à l’exécutif et aux acteurs économiques à réfléchir ensemble aux défis et aux stratégies pour renforcer la souveraineté économique.
Ce thème met en évidence le rôle clé que les investissements nationaux doivent jouer dans le développement endogène du pays, permettant de bâtir une économie moins dépendante des fluctuations internationales et plus résiliente face aux crises.
Dans un discours d’ouverture porteur d’ambition, prononcé par le ministre en charge de l’Industrie et du Commerce, Serge Gnaniodem Poda, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a rappelé la volonté du Gouvernement de placer le secteur privé au cœur de la transformation économique du Burkina Faso, dans le cadre du Plan d’Actions pour la Stabilisation et le Développement (PASD).
« Le PASD accorde, outre la question sécuritaire, une place prépondérante au secteur privé, considéré à juste titre comme un moteur de croissance économique », a-t-il déclaré.
Ce plan met en avant des réformes ambitieuses visant à refonder l’État, améliorer la gouvernance et créer un environnement favorable pour l’épanouissement d’une économie inclusive et prospère, a souligné Dr Kyélem de Tambèla.
Par ailleurs, le Premier ministre a rassuré le monde des affaires de l’engagement du Gouvernement à soutenir ces efforts.
« Les recommandations qui seront formulées feront l’objet d’un examen attentif, d’une mise en œuvre coordonnée et d’une évaluation conjointe par le Comité de Pilotage du Cadre de Concertation Public/Privé », a-t-il promis.
Parmi les réformes en cours, il a été rappelé l’importance de créer un cadre participatif qui intègre le secteur privé dans les prises de décisions économiques et qui lui offre un espace pour prospérer.
« Mon Gouvernement renouvelle son engagement à créer les conditions favorables pour l’éclosion d’un secteur privé dynamique et prospère, gage d’un développement économique inclusif et durable », a affirmé le Premier ministre, insistant sur la nécessité d’un secteur privé fort et impliqué dans les efforts de relance économique
Abordant la question de la dette intérieure soulevée par les opérateurs économiques, le Chef du Gouvernement a laissé entendre que certains opérateurs économiques pourraient en faire un don à l’Etat par patriotisme.
« Certains opérateurs économiques pourraient renoncer à la dette intérieure par patriotisme, afin de soutenir l’Etat dans cette situation économique difficile « , a-t-il souhaité, dans une boutade.
Source : DCRP/Primature
Minute.bf
Personnellement, je n’ai pas apprécié la réponse du 1er ministre par rapport à dette intérieure. S’il savait que le gouvernement a mis en ruine plusieurs opérateurs, et même temps mettre au chômage plusieurs responsables de famille, il allait peser ses mots avec des paroles de soulagement. Des gens se sont endettés auprès des banques à coût de milliards pour le fonctionnement de leur entreprise. Je me penche sur les importateurs de motos aloba qui ont accepté vous accompagner dans la lutte contre le terrorisme, en livrant des milliers de motos et bien sûr à quel coût .puisque vous pris à crédit, versez leur argent. Ou bien ? Vous voulez qu’ils fassent comment avec les banques. Même les usines de montagne sont fermés. Plus de travail ni pour eux,ni pour les employeurs. Vous voulez qu’ils laissent tomber par patriotisme ? J’aimerais seulement qu’il prenne connaissance de la situation actuelle de certains opérateurs. Le problème n’est pas aussi simple que ça.