Dans cette tribune ci-dessous, Mathias Kamanga Zida, citoyen burkinabè, fait des propositions sur les attributions des marchés publics au Burkina Faso. Lisez plutôt !
Le drame d’Inata, l’acte de trop pour encore tolérer la gestion du pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Conséquence, le 24 janvier 2022, naquit le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Celui-ci, après huit (8) mois de gouvernance, est à son tour remplacé par le MPSR 2. Si aux premières heures du coup de force opéré par le jeune capitaine de 34 ans, les Burkinabè, dans leur majorité, montraient leur joie et criaient leur ras-le-bol vis-à-vis du régime déchu du lieutenant-colonel Damiba, la crainte de se faire à nouveau gouverner par un « show man » ne les quittaient pas, d’autant plus que c’est le même MPSR qui demeurait à la tête du Burkina Faso.
Cependant, les premières déclarations de ce MPSR dit 2, notamment le premier entretien du capitaine Ibrahim Traoré avec un média de la place, fera tant soit peu baisser les inquiétudes même si elles demeuraient toujours. C’est ainsi que depuis le 30 septembre 2022, le commun des Burkinabè a le sentiment qu’un vent nouveau, plein d’espoir, souffle sur le Burkina Faso. Il va plus loin en pensant à un second Thomas Sankara à la tête du pays, basant leur argumentaire sur l’âge, le franc-parler et l’amour que l’on peut voir se dégager l’on engagement du chef de l’Etat actuel.
Le Burkina Faso, « Pays des Hommes intègres ». Ainsi a toujours présenté et appelé l’un (Thomas Sankara). Et l’autre, après sa rencontre avec la classe politique et les Organisations de la société civile (OSC), surtout après le discours de vérité qu’il a tenu à leur endroit, a renvoyé l’image qu’il déplore l’attitude de Burkinabè dit intègre dans les propos et non dans les faits, les actions.
Nous sommes tous coupables de cette situation sécuritaire et de cette crise humanitaire sans précédent, disait en substance le chef de l’Etat à l’occasion de ladite rencontre, ce, en restant optimiste vers la fin de son intervention. « Inch’Allah, je pense qu’on va y arriver ! », a-t-il dit.
Discours interpellateur, qui met face à ses responsabilités en tant que citoyen ; c’en est un. En tant que jeune burkinabè patriote, conscient et soucieux du devenir de mon pays, je pense avoir une part à jouer dans cette nouvelle dynamique que voudrait impulser le président Ibrahim Traoré, en n’excluant personne, mais en mettant chacun face aux faits. Tout comme le chef de l’Etat, je pense qu’on arrivera à bout du terrorisme ; que la voix du Burkina Faso comptera dans le concert des nations, parce qu’il sera remis sur les rails d’un développement différent de ce que l’on nous a chanté des décennies durant.
D’où ma proposition d’inclure dans chaque appel d’offre, quel qu’il soit, une clause sociale devant contraindre toute société bénéficiaire, de réaliser au moins un projet social visant le développement ou à soulager les populations. Cette réalisation sera donc en marge de la réalisation pour laquelle la société aura postulé. Du coup, les critères de sélection pour l’exécution d’un quelconque marché public tiendront également compte du projet social qui sera présenté en annexe du dossier de soumission. Ainsi, d’une pierre, nous ferons deux coups.
Cette proposition tient en outre du fait que je suis de ceux-là qui pensent que le développement d’une nation ne peut reposer uniquement entre les mains de l’Etat, du gouvernement ; que tout citoyen, qui reçoit de son pays, lui soit redevable et reconnaissant en retour. Désormais, il ne sera retenu pour lesdits marchés, que ceux qui veulent réellement le développement de notre chère patrie.
Mathias Kamanga Zida, citoyen, patriote burkinabè. »
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