Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des Langues nationales, Stanislas Ouaro a reçu ce 7 novembre, le document final des assises nationales des mains du comité de rédaction conduit par Mélégué Maurice Traoré. En plus de ce document, il a reçu d’autres documents connexes pour une meilleure mise en œuvre du document final de ces assises. Stanislas est revenu brièvement sur l’élaboration du document des assises nationales et sa finalisation. Il a ainsi décliné la suite à donner par rapport au dit document.
« Après la clôture des assises nationales qui a eu lieu le 20 novembre dernier, la prochaine étape était d’intégrer les amendements et les observations apparus lors des assises nationales et de discuter aussi des aspects non consensuels. C’est ainsi que l’équipe de rédaction s’est réunie pendant 10 jours pour préparer et remettre les documents finaux aujourd’hui. Il s’agit du document final des assises nationales sur l’éducation, d’un projet de feuille de route, du projet de pacte national pour le renouveau du système éducatif et d’un projet de mécanisme de suivi-évaluation de la mise en œuvre des conclusions (sur les assises nationales sur l’éducation) », a détaillé Stanislas Ouaro après réception des documents finaux des assises nationales sur l’éducation des mains de Mélégué Maurice Traoré, porte-parole du comité de rédaction.
La vocation des documents
Aussi, Mélégué Maurice Traoré a laissé entendre que pendant cinq mois, le comité a travaillé pour offrir au département en charge de l’éducation nationale, au gouvernement et à la nation tout entière, « des documents de qualité qui permettront des consultations populaires riches, pertinentes et prospectives ». À l’entendre, ces documents pourront aussi et surtout permettre de poser les fondements d’une « école de qualité, résiliente et inclusive pour tous ».
Le Pr Stanislas Ouaro a dit recevoir ces documents « avec beaucoup de reconnaissance ». Il a salué l’engagement citoyen des membres du comité de rédaction et sollicité leur accompagnement pour d’autres défis auxquels fait face le système éducatif burkinabè notamment dans un domaine sécuritaire lié au terrorisme.
La suite à donner aux documents reçus
Qu’à cela ne tienne, pour ce qui est de la suite à donner aux présents documents, le ministre en charge de l’éducation nationale dit avoir convié le 10 décembre prochain, l’ensemble des directeurs régionaux, provinciaux et centraux de son département afin que l’ensemble des acteurs soient au même niveau d’information sur le document. Cela est dû au fait que « tout le monde n’a pas participé aux assises nationales « , justifie Stanislas Ouaro.
À l’issue de tout cela, poursuit le ministre en charge de l’éducation nationale, « le document va être déposé sur la table du Conseil des ministres. Il leur appartiendra de l’adopter.
Une occasion pour le ministre de rappeler que « les assises ne sont pas une instance de décision, mais une instance de proposition si bien qu’il appartiendra au gouvernement d’apprécier ». « Lors des assises par exemple, il y a eu des points non consensuels qui sont revenus avec des explications (dans les documents finaux, ndlr) et le gouvernement va apprécier et va prendre des décisions dans un sens ou dans l’autre en lien avec les possibilités que nous avons et aussi en lien avec la vision du renouveau de notre système éducatif », a-t-il ajouté.
Pour Stanislas Ouaro, ce processus est un pari réussi. « C’est un pari réussi parce que c’est un processus qui date d’il y a deux ans. Après ces deux ans, cela a été consacré par le président du Faso dans son document de société. Le 31 mars dernier, le Conseil des ministres a autorisé l’organisation de ces assises. Cinq mois plus tard, nous avons organisé ces assises avec une totale participation des populations et des différents corps de métier et structures de notre pays. Je peux donc considérer que c’est une totale réussite », s’est réjoui pour terminer Stanislas Ouaro.
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf