Le « dernier prophète » advenu, Adama Sawadogo, le « Jésus promis », puisse que c’est de lui qui s’agit, a animé ce lundi 19 juin 2023, à Ouagadougou, une conférence de presse au cours de laquelle il a décliné sa vision du monde.
« Je suis l’avènement de deuxième bouddha pour les bouddhistes, de Chrisna attendu dans l’hindouisme, Issa Ibun Maria, Jesus le fils de Marie pour les chrétiens et les musulmans. C’est pour vous dire que la perfection de tous ces grands enseignants se retrouve réunie en moi », c’est ce qu’a d’emblée décliné le nouveau « Jésus », d’origine burkinabè, Adama Sawadogo. À l’en croire, il est venu pour « rétablir la paix dans le monde et établir la justice divine ».
C’est la raison pour laquelle, il dit s’opposer au clergé du catholicisme chrétien et au Djihad dans l’islam. « C’est pour quoi je suis là ce matin devant vous, le messie promis que Dieu a suscité à cette étape de l’évolution du monde pour le renouveau et la renaissance. Ce messie s’oppose au Djihad, le clergé n’existe pas dans sa dispensation », a-t-il soutenu. Ainsi, Adama Sawadogo explique que l’humanité doit le rechercher, lui le messie promis, l’accepter, l’obéir afin de l’aider à établir le royaume de Dieu sur cette terre.
De la responsabilité du Burkina Faso
Le messie promis a également, au cours de son entrevue avec la presse, affirmé que le Burkina Faso a une responsabilité énorme dans ces temps de dernier avènement prophétique. Il précise que « le Burkina a le devoir de conduire les autres nations au nouvel ordre mondial ». Il s’agit, de ses explications, de la démilitarisation du monde, de l’élaboration d’un plan d’unification du monde dans la diversité et la mise en œuvre d’un système universelle. Ce système se chargera, ajoute-t-il, de choisir une langue universelle en plus des langues maternelles.
Mieux, il s’agira de mettre en circulation une monnaie, une littérature universelle. Et c’est fort de cet universalisme que l’on pourra bâtir un monde de justice sociale et conjurer les conflits dans le monde, se convainc Adama Sawadogo.
« Le terrorisme n’est pas une fatalité »
Le dernier point qui a été abordé par le « prophète » Sawadogo, c’est la lutte contre le terrorisme. Pour lui, « le terrorisme n’est pas une fatalité ». Mais, ses causes peuvent se trouver dans les agissements de l’autorité et ce, depuis le regime du président Kaboré. « La situation sécuritaire là, je dois dire que l’entêtement des autorités a conduit notre pays chaque jour un peu plus dans une situation chaotique. Ceci ne s’arrêtera pas tant que le plan divin ne sera pas mis à exécution et que la transition divine soit effective avec la mise en place de la maison de justice de Dieu et l’entrée en fonction des ministres choisis pour représenter, accompagner les autorités de la transition dans la mesure où ils sont les élus de Dieu pour son peuple », a-t-il fait savoir. Toujours, selon lui, « la fin du terrorisme réside dans la puissance libérée par la parole divine pour le salut des peuples du monde ».
Jean-François SOME (Stagiaire)
Minute.bf
