Le ministre a fait une communication au conseil des ministres sur l’effondrement des établissements scolaires, et sur le cas des lycées Philippe Zinda Kaboré et Nelson Mandela qui étaient fermés de fait à cause des violences enregistrées suite aux manifestations des élèves.
Sur l’effondrement des établissements scolaires au cours de la semaine, le Ministre en charge de l’éducation nationale a révélé que 24 blessés ont été enregistrés à Dandé dont 4 graves, et malheureusement un décès survenu ce mardi 25 mai. C’est un bâtiment qui a été construit sur transfert de ressources de l’état aux collectivités de l’Etat, réalisé en 2014, rappelle le Ministre.
Aussi, un bâtiment réalisé par l’association des parents d’élèves au lycée de l’amitié à Koudougou s’est effondré dans la semaine mais n’a heureusement pas fait de victime.
Décisions prises sur le cas des lycées Zinda et Nelson
Le gouvernement a pris des décisions en lien avec l’achèvement de l’année scolaire concernant les lycées Zinda et Nelson Mandela qui ont connu des violences et des actes de vandalisme au cours de manifestions des élèves contre les réformes scolaires. Mais avant, conformément au calendrier scolaire, la date du 17 juin 2021 a été retenue pour le début des vacances pour le primaire, également le post-primaire et le secondaire. Les élèves des classes intermédiaires peuvent être libérés, et ceux des classes d’examens reviendront composer leurs examens.
Les lycées Bambata et Paspanga ont été réquisitionnés pour permettre aux élèves des classes d’examens du lycée Philippe Zinda Kaboré, de poursuivre leurs activités pédagogiques afin de passer les examens de fin d’année.
Au lycée Nelson Mandela, la reprise des activités pédagogique se fera le 31 mai. Des dispositions de sécurité seront prises pour permettre à ceux qui le désirent, de pouvoir poursuivre leurs cours, assure Stanislas Ouaro.
Minute.bf
Face à certaines tragédies, on reste muet, faute de qualificatifs appropriés pour ‘qualifier’ ces tragédies. Devant la gravité de certains faits, peut-être faudrait-il que la justice s’en saisisse, parte d’un postulat inhabituel « LA PRESOMPTION DE CULPABILITE ». Toutes les personnes impliquées dans la réalisation de ces genres d’infrastructures qui sont des dangers permanents pour les usagers, pour des créatures innocentes, LES ENFANTS (tous les maillons à tous les niveaux), devraient être d’office présumées coupables, le temps que des investigations poussées situent les vrai.e.s responsables, pour nécessaire à faire. Tant que nous n’arriverons pas à appliquer la fermeté avec ZERO tolérance, les choses continueront comme avant, au grand malheur de nos populations, et plus grave, de ces êtres innocents en devenir, LES ENFANTS. Que Dieu nous vienne en aide, mais Dieu n’aide que ceux et celles qui montrent qu’ils/elles le méritent.