Les mandats des députés de la 8e législature ont été validés ce lundi 28 décembre 2020. Des nouveaux députés réagissent.
Alkassoum Maïga, ministre en charge de l’enseignement supérieur, nouvel élu national : « Notre objectif est de travailler principalement dans l’engagement permanent afin que les defis qui sont énormes au niveau de notre pays soient relevés. On sait tous qu’en matière d’éducation, de santé; en matière d’environnement, d’emploi des jeunes, etc. il y a beaucoup d’efforts à fournir et les députés doivent jouer leur rôle qui est celui de contrôler l’exécutif mais aussi celui de voter les lois qui protègent les citoyens et leurs biens, et celui de faire en sorte que les budgets conséquents soient mobilisés au bénéfice des secteurs prioritaires de notre pays.
En tout cas, c’est le sens de notre engagement et je pense qu’on peut poursuivre ce combat au niveau de l’hémicycle de notre pays. Je profite également remercier l’ensemble des électeurs du Burkina Faso qui se sont rendus aux urnes pour qu’on puisse avoir aujourd’hui une Assemblée nationale. Et je félicite la population parce qu’il y a eu de l’adversité mais ils n’ont pas renoncé à leur devoir de citoyen pour faire en sorte qu’on ait une continuité dans l’exercice de la mandature au niveau du Burkina Faso ».
Gilbert Noël Ouédraogo, candidat malheureux à la présidentielle passée, nouvel élu national: « Je remercie tous ceux qui ont élu notre parti. Notre travail à l’Assemblée sera de voir par exemple au niveau de l’impôt et du travail du gouvernement comment on peut participer dans les votes des lois pour que cela se passe bien.
Ce n’est pas notre première fois d’être à l’Assemblée nationale. Si on est revenu c’est parce qu’on croit qu’il y a du travail à faire pour la Nation. Ce que nous avons comme objectif, c’est la construction du pays, la paix et la cohésion sociale ».
Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale, nouvel élu : « Je remercie la population qui m’a fait confiance en m’accordant le mandat de 5 ans pour pouvoir porter auprès de la représentation nationale leurs préocupations. C’est un sentiment de joie, de fierté et d’appartenance à une Nation forte et solide.
C’est aussi une lourde responsabilité qui m’a été confiée. Je souhaite que ce nouveau mandat qui commence si bien pour le président du Faso que pour le président de l’Assemblée nationale qui sera élu soit un mandat qui contribue au retour de la paix, la réconciliation nationale, la santé et du développement.
Les besoins de la population de ma localité ont été des besoins en matière d’accès à une éducation de qualité, aux besoins sociaux de base éducation, santé, eau et assainissement ».
Minute.bf