vendredi 13 décembre 2024
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SN/Citec : Un chiffre d’affaires de 20 milliards de F CFA en 2020

La Société nationale/ Huilerie et Savonnerie Citec (SN/Citec ) a dressé le bilan de ses activités ce samedi 6 février 2021 face à la presse. C’était l’occasion pour les premiers responsables de cette structure de souhaiter leur vœux de nouvel an aux hommes de médias qui les accompagnent depuis des lustres.

En terme de bilan, la Citec a fait un chiffre d’affaires de 20 milliards de F CFA en 2020 contre 17 milliards de F CFA en 2019. Des résultats obtenus grâce à la vente des savons de ménages (savon citec), la vente d’huile, des aliments de bétails, etc.

Aussi, le Directeur général (DG) de la société, Ibrahim Traoré explique la hausse du montant total des ventes à 3 milliards en partie par l’avènement du covid-19 qui a booster la commercialisation du savon Citec.

Cette année, confie Ibrahim Traoré, la SN/Citec a enregistré un chiffre d’affaire de 20 milliards de FCFA, grâce au soutien du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN) et celui de la santé qui ont contribué chacun, en ce qui le concerne, à l’enlèvement de plusieurs tonnes de savon Citec en vue de lutter contre le Covid-19, cette maladie qui a déjà fait plus d’une centaine de morts depuis son apparition en mars 2020 au Burkina Faso.

Ainsi, M. Traoré a jugé « satisfaisant » le bilan de sa structure à la date du 31 décembre 2020. Ce bilan positif de la SN/Citec est lié, à en croire le DG, « aux efforts constants et réguliers, et avec la forte implication de nos autorités à travers des mesures d’assainissement du marché et la signature du protocole d’accord avec les importateurs et distributeurs d’huile au Burkina Faso ».

Ibrahim Traoré DG de la SN Citec assure qu’il n’y a pas eu d’augmentation du prix de l’huile sur le marché

Ibrahim Traoré a également noté des « perspectives intéressantes au titre de l’année 2021 » pour sa structure. Il s’agit de « renforcer les partenariats stratégiques avec les importateurs sous la forte implication de l’autorité du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Harouna Kaboré ». Sur ce point, le DG de la SN/Citec a salué le ministre Kaboré « pour ses décisions et mesures courageuses dans le sens de développer l’industrie locale ». Toujours en terme de perspectives pour l’année 2021, la SN/Citec entend lancer un nouveau format de savon.

Ce format de savon existe depuis les années 60 mais n’avait pas été lancé sur le marché domestique, selon les explications de Ibrahim Traoré. Il ajoute également que la SN/Citec travaille à diversifier ses sources de matière première pour compléter sa production à base de graines de coton.

« Pas d’augmentation des produits SN/Citec »

Il n’y a pas eu d’augmentation « en tant que telle » sur les prix des produits de la SN/Citec. C’est l’assurance qui a été donnée par Ibrahim Traoré, DG de la SN/Citec. Le principal conférencier du jour a assuré que « conformément à l’arrêté qui fixe le prix de vente de l’huile de Citec », le prix détails du bidon de 20 litres ne devrait pas dépasser 16500 FCFA sur le marché domestique, soit 825 F le litre. « Ces niveaux ne sont pas encore atteints. Donc pour nous il n’y a pas d’augmentation de prix constaté sur le marché », dit-il.

Une photo de famille a mis fin à la rencontre avec les Hommes de médias

Sur cette question d’augmentation de prix des produits de la SN/Citec, Dasmané Traoré, ingénieur agroalimentaire, président de la league des consommateurs du Burkina (LCB), a souhaité que des dispositions soient prises pour écarter tous ceux qui portent atteinte à l’image des producteurs d’huile du Burkina Faso.

Aussi, dans son intervention, il a fait savoir que l’huile devrait obligatoirement être enrichie en vitamine A. « Nombreux sont ceux d’entre les producteurs d’huile qui ne respectent pas la réglementation », déplore-t-il. Sur ce point, des dispositions sont toujours prises par la SN/Citec, confie Ibrahim Traoré, pour que son huile soit toujours conforme et de qualité pour les consommateurs. « Si des huileries ne répondent pas à ces normes de qualité et se retrouvent sur le marché, c’est une source de concurrence déloyale », martèle-t-il, avant d’inviter les autorités à lutter contre cette concurrence déloyale.

Minute.bf

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