mercredi 18 juin 2025
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Retrait des États de l’AES de la CEDEAO : « Nous croyons qu’un dialogue est toujours possible » (Faure Gnassingbé)

En visite officielle le vendredi 16 février 2024, chez son homologue ivoirien, le Président togolais, Faure Gnassingbé, a appelé à réévaluer les stratégies de gestion et de résolution des crises dans la zone ouest-africaine. Il a privilégié la voie du dialogue afin de trouver une solution avec les États du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger) qui ont claqué la porte à la CEDEAO.

Depuis le 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait « sans délai » de la CEDEAO. Un retrait qui n’est pas sans conséquence pour les deux parties. Pour le Président togolais, Faure Gnassingbé, une solution équitable sans qu’une partie ne soit perdante est encore possible. Pour cela, il faut dialoguer, a-t-il dit au sortir des échanges « difficiles parce que les problemes le sont », qu’il a eus entre lui et Alassane Ouattara.

« Notre région n’a jamais connu de telles épreuves. Le problème du terrorisme nous affecte tous. Quand un pays est affecté, l’ensemble des pays est affecté. C’est un problème qui dure. (…) Nous nous sommes interrogés peut-être de réévaluer notre stratégie de gestion de règlement de ces crises. Nous sommes préoccupés également par la décision prise par nos frères de quitter la CEDEAO. Nous croyons qu’un dialogue est toujours possible. Nous ne devons pas arrêter de parler tant que nous n’avons pas trouvé la solution », a-t-il déclaré, souhaitant au passage que de telles rencontres soient multipliées pour ne pas que « les problèmes soient congelés entre les sommets des chefs d’État ».

« Quel sens ont les sanctions que nous prenons ? », s’est demandé le Président togolais avant d’inviter à « dépasser celà », parce que « le statuqo d’immobilisme que nous connaissons aujourd’hui n’est plus possible ». « Nous n’avons pas forcément trouvé une solution (avec les sanctions, ndlr). C’est une solution qui doit être trouvée au sein de l’organisation. Nous avons bon espoir que nous finirons par trouver une solution à la satisfaction de tout le monde. Il ne s’agit pas de dire telle partie à raison ou telle partie à tort, il s’agit d’avoir un espace régional qui retrouve la paix, la sécurité et des populations qui vaquent librement à leurs occupations. Tant que la solution n’est pas trouvée, nous devons continuer à travailler, à discuter, à dialoguer ensemble. Quand on parle de la CEDEAO des peuples nous devons être en phase avec ces peuples. On peut avoir des malentendus momentanés, on peut avoir des désaccords, différentes appréciations mais l’objectif reste le même : la paix, la sécurité et surtout la fraternité », s’est longuement exprimé Faure Gnassingbé.

Lire aussi :Capitaine Ibrahim Traoré : « il y a moins de 5% d’échanges économiques entre les États de la CEDEAO »

Minute.bf

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