samedi 21 juin 2025
spot_img

Réconciliation nationale : « Un choix doit être fait… » sur le modèle (CISAG)

Ce jeudi 11 février 2021, le président du Conseil d’Information et de Suivi des Actions du Gouvernement (CISAG) Issaka Ouédraogo a animé une conférence de presse à Ouagadougou sur la « question éminemment sensible et complexe qu’est la réconciliation nationale ».

La complexité et la gravité de cette question de réconciliation nationale s’est justifiée depuis la présentation du nouveau gouvernement de Christophe Joseph Marie DABIRÉ dans lequel le ministère de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale a été créé pour traiter de la question, a fait savoir d’entame, le président du CISAG.

Aussi, depuis la nomination de Zéphirin Diabré à la tête de ce ministère, « nous constatons un désordre total, chacun veut apporter à sa manière la lumière sur cette question (…). Il faudra donc un éclaircissement pour une meilleure compréhension et que chacun soit sur la même longueur d’onde et parle le même langage », suggère Issiaka Ouedraogo.

Pour le CISAG, peu importe le processus de réconciliation à la rwandaise, à la sud-africaine, à la tunisienne, où à l’Algérienne. « Un choix doit être fait, et chacun devra s’oublier sois-même et penser à l’intérêt général, à l’intérêt du pays », pense le principal conférencier.

Pour ce faire, proposent les conférenciers du jour, les dossiers doivent faire l’objet d’examen approfondi dans ce processus de réconciliation nationale. A ce sujet, « les dossiers dont les personnes ont été dédommagées ne doivent pas faire partie de cette réconciliation d’où un certain nombre de dossiers méritent une attention particulière», a proposé M. Ouédraogo.

Selon le conférencier, les dossiers de crimes de sang et de crimes politiques ; les conflits communautaires d’où provient le terrorisme pour la plupart ; les crimes économiques et environnementaux ; les conflits migrants- autochtones, et les conflits fonciers ; les conflits sociaux liés aux mouvements syndicaux, doivent être traités différemment selon sa particularité.

Pour le CISAG, deux solutions sont envisageables pour aboutir à la réconciliation nationale : « la justice classique et la justice traditionnelle selon les cas pour ne pas s’embourber ». Dans ce sens toujours, le CISAG propose la mise en place d’une cellule composée de chefs coutumiers, de chefs religieux, de personnalités de la société civile sous la coordination du ministère dirigé par Zéphirin Diabré pour prêcher l’idéal de la réconciliation nationale.

Priscille Somda (Stagiaire)
Minute.bf

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!

Publicité

spot_img

Articles connexes

Initiative Faso Mêbo : Les Conseillers spéciaux du Président du Faso apportent 45 tonnes de ciment et 600 tonnes de sable

(Ouagadougou 20 juin 2025). Une délégation de Conseillers spéciaux de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du...

Journée de l’enfant africain : Des enfants à l’école de la tradition et des valeurs patriotiques à Ouagadougou

En marge de la 35e édition de la Journée de l’enfant africain (JEA), le Ministère de la Communication,...

Coopération agricole : L’Institut Daniel Franco du Brésil en prospection au Burkina

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience une délégation de l’Institut Daniel Franco (IDF)...

Université pontificale grégorienne de Rome : Un Burkinabè nommé Doyen de la Faculté de Sciences bibliques

Le Révérend Père Arturo Sosa, Supérieur général de la Compagnie de Jésus plus connue sous le nom de...