En conférence de presse ce vendredi 2 octobre 2020, l’Union pour la République et la Démocratie (URD), a estimé, après analyse de la situation nationale, que « le meilleur candidat pouvant encore garantir la stabilité de notre pays est Roch Marc Christian Kaboré ». En conséquence, le parti appelle à une mobilisation générale autour de la candidature du candidat à sa propre succession, Roch Marc Christian Kaboré.
« Nous pensons que le meilleur candidat actuellement est Roch Marc Christian Kaboré », a soutenu Elisée Kiemdé, président de l’URD, qui précise que son parti travaillera pour engranger des victoires conséquentes aux législatives prochaines, pour avoir des députés à l’Assemblée nationale.
L’URD, explique M. Kiemdé, est un nouveau parti et ne peut pas actuellement avoir des parrainages. Raison pour laquelle le parti ne présentera pas de candidat pour la présidentielle à venir. « Il y a des gens qui partent déposer des dossiers sans les parrainages et je trouve ça ridicule. La loi est faite pour être appliquée… », fustige Elisée Kiemdé.
Pour les législatives, l’URD sera présente sous sa propre bannière, dans 25 provinces du Burkina Faso. Après avoir établi un diagnostic de la situation nationale combiné à ses enseignements tirés de son expérience politique, « l’URD estime que le bilan du premier mandat de la 7e législature sous le magistère de Roch Marc Christian Kaboré est globalement positif ». En conséquence, le parti lui donne son onction en décidant « solennellement d’apporter son soutien ferme à la candidature de Roch Marc Kaboré à la présidentielle du 22 novembre 2020, pour consolider les acquis déjà engrangés sur les chantiers du développement, du combat pour la stabilité intérieure, la cohésion nationale et la paix ».
Dans ce sens, l’URD appelle à la constitution d’un front patriotique regroupant toutes les forces vives autour du candidat Kaboré, pour aborder les prochaines échéances. Ce front patriotique devra, selon le parti, élaborer un programme alternatif commun de gouvernance, intégrant les engagements non réalisés dans le premier mandat tout en prenant la juste mesure des défis et des enjeux du quinquennat à venir.
Armand Kinda
Minute.bf