Le samedi 31 octobre, date d’ouverture des campagnes électorales, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a présenté son programme de campagne au cours d’un point de presse organisé au siège du parti à Ouagadougou. Se prêtant à l’exercice, l’ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao a énuméré les 21 défis auquel le candidat du parti, Eddie Komboïgo entend s’attaquer s’il a la confiance du peuple au soir du 22 novembre 2020.
« La réconciliation nationale », le tout premier point auquel « l’héritier de Blaise Compaoré », comme il se le dit, entend attaquer s’il est porté à la tête de l’Etat. « Pour Eddie Komboïgo, aucun changement profond n’est possible sans la réconciliation nationale », a déclaré Luc Adolphe Tiao avant que le concerné ne vienne soutenir que s’il est élu, les semaines qui suivent, les exilés politiques feront leur retour, à commencer par l’ancien président et président d’honneur de son parti, Blaise Compaoré. Concrètement, Eddie Komboïgo, fustigeant l’échec du pouvoir MPP sur la question, entend réunir un collège de sages pour définir les contours de la réconciliation nationale selon l’entendement des Burkinabè et pour le bien des Burkinabè.
En outre, l’autre défi majeur et non des moindre auquel le candidat du CDP entend s’attaquer est celui de l’insécurité au Burkina Faso. Là encore, c’est l’échec du pouvoir MPP qui a été pointé du doigt en ces termes : « le constat d’échec du régime Kaboré emplifie le sentiment de regret du peuple pour le régime Compaoré ». S’indignant face à la terreur qu’imposent « les hommes armées non-identifiées pendant 5 ans », Eddie Komboïgo, à l’image de son mentor Blaise Compaoré qui selon lui, par son « intelligence » a su garder les frontières du Burkina inviolées, entend explorer la piste de la négociations avec les forces armées pour que le Burkina Faso regagne sa stabilité d’antan.
Aux plans social et économique, celui-là, que l’ancien président Blaise Compaoré a appelé à soutenir, promet d’investir dans le capital humain, « matrice du progrès ». Ainsi, il promet d’investir pour l’accès à l’éducation, la santé, l’enseignement supérieur et la recherche. Au niveau de l’économie, en fonctions des potentialités de chaque région, Eddie Komboïgo promet de mettre en place des unités industrielles pour transformer les produits locaux. Par ailleurs, afin d’offrir des emplois à la jeunesse, il prévoit de « former les jeunes et les chômeurs dans les métiers de l’avenir comme les TIC » et aussi et surtout, les aider à créer des entreprises.
Si les 21 défis semblent titanesques, Eddie Komboïgo se dit apte à les relever, car dit-il, « gérer c’est prévoir, c’est ce que Eddie Komboïgo apporte, les autres n’y pensent pas…»
Franck Michaël KOLA
minute.bf
Et qui va vous laisser encore prendre ce pouvoir pour introniser Djamila? Votre passé vous poursuit, et rien qu’à vous entendre parler de Blaise Compaoré, le peuple devient allergique au reste de vos propositions. Et puis entre nous, ce que vous n’avez pas pu réaliser en vingt-sept ans, par quelle sorcellerie entendez-vous donc le réaliser en cinq ans?