Le Congrès pour la Démocratie et le progrès (CDP) a, après plusieurs tentatives d’organisation de son congrès, réussi à réunir ses militants pour un congrès extraordinaire ce 22 septembre 2019 à Ouagadougou. Le congrès est organisé autour du thème: « Relecture des textes fondamentaux du parti »
Ce congrès intervient juste après que le parti a remporté son procès contre des membres « frondeurs » comme les appelle le Président du parti, Eddie Komboigo. En rappel,ces « frondeurs » avaient esté le parti en justice pour non respect des statuts et règlements du parti. Selon,le président du parti,ces derniers sont allés plus loin en demandant « la suspension du congrès, la suspension du parti, la suspension du bureau politique national, la suspension du conseil national » .

Toujours selon le Eddie Komboïgo, ils ont même demandé au ministre de l’Administration territoriale de « retirer purement et simplement le récépissé du parti ». Ce sont ces actions qui, depuis lors, empêchaient le parti de tenir son congrès.
Le président du CDP, ne mâchant pas ses mots, a déclaré: « Nous n’avons plus à faire à des frondeurs, mais à des dynamiteurs du parti ».Pour lui,les raisons évoquées par les frondeurs ne sont pas fondées. Il s’agit d’une stratégie de « liquidation pure et simple du parti ».
Des sancontions aux frondeurs…
En outre, le président du CDP dit faire face à un groupuscule de militants qui soutiennent un candidat proclamé à l’extérieur du parti en la personne de Kadré Désiré Ouedraogo. Chose qui, selon Eddie Komboigo, ne respecte pas la procédure de désignation des candidats conformément aux textes du parti. A Eddie Komboigo d’ajouter qu’il s’agit d’une manière de « récupérer les militants par d’autres formes ».
Le président du CDP a ainsi ténu à préciser que des sanctions sont envisagées pour les frondeurs. »Le secrétariat permanent s’est réuni, a proposé des sanctions qui ont été soumis au bureau exécutif national qui a amandé, et le bureau politique national a amandé également. Ces sanctions seront soumises au congrès qui a le droit de sanctionner » a dit le président du CDP avant de préciser que la décision du congrès est « définitive ».
Explorer d’autres voies pour combated le terrorisme…
Revenant sur la situation nationale,le chef du parti, a eu une pensée pieuse à l’endroit de tous les soldats tombés avant de souhaiter beaucoup de courage aux soldats sur le front qui, de son avis, sont malheureusement »sous-équipés ». Confiant que le Burkina ne saurait venir à bout de l’hydre terroriste avec la seule option militaire, Eddie Komboigo invite le président du Faso »à explorer toutes les voies possibles, à instaurer un vrai dialogue afin que tout Burkinabè quelqu’en soit son bord politique puisse se sentir impliqué ».
Enfin, invité à se prononcer sur son éventuelle candidature en 2020, Eddie Komboïgo a laissé entendre: « Lorsque le bureau exécutif national aura defini les critères et les conditionnalités, je vais analyer et si je respecte les critères et les conditions, je vais aviser ».
Franck Michaël Kola(Stagiaire)
Minute.bf