La Coordination nationale des Associations des enfants et jeunes travailleurs du Burkina (CN/AEJTB) a organisé, à l’occasion de ses 48 heures, un tournoi maracana pour rassembler la jeunesse autour d’un idéal, le vivre-ensemble et la lutte pour le respect des droits des enfants. La finale de ce tournoi a eu lieu le dimanche 18 octobre 2020.
Deux finales ont été jouées ce dimanche. La première a concerné les équipes des minimes et la seconde, les seniors. Chez les seniors, ce sont 28 équipes qui ont participé à cette compétition contre 8 chez les minimes. Le Wobdègr Naaba Kango, chef coutumier de Wobdègré, patron de la cérémonie, a salué le fair-play qui a régné au cours de cette compétition et dit être disponible à toujours accompagner les initiatives des jeunes, avenir de demain, selon lui.
En effet, cette compétition a opposé des équipes « fair-play » qui ont « fait une prestation de qualité ». La formation Chevalon sort vainqueur à l’issue de la compétition des minimes sur le score de 3 buts à zéro contre son adversaire. Cette équipe s’en sort donc avec une enveloppe financière de 50 000 FCFA, un trophée, des médailles plus un jeu de maillot, un ballon et un lot de cahiers et de stylos.
La finale des seniors a été remportée par FC Jeunesse sur le score d’un but à zéro contre l’équipe ERK. FC Jeunesse empoche la somme de 100 000 FCFA, un trophée, des médailles, un ballon et un jeu de maillot. Le finaliste malheureux a obtenu la somme de 50 000 FCFA, un jeu de maillot, un ballon. Des prix spéciaux ont été également octroyés aux finalistes et d’autres participants à la compétition.
Claude François Ouédraogo, promoteur de ce tournoi maracana, coordonnateur des Associations des enfants et jeunes travailleurs du Burkina, a exprimé sa satisfaction face à la mobilisation des jeunes, des enfants, de la population en générale à cette finale de la 7e édition du tournoi maracana. Il a souhaité que cette compétition, pour les années à venir, se transforme en un festival qui va rassembler toutes les activités de l’association. « Cette année, en plus du football, nous avons ajouté un jeu de pétanque, ce qui a permis aux jeunes qui aiment ce jeu de pouvoir y participer. Nous voulons voir comment on peut ajouter d’autres jeux instructifs pour permettre aux enfants, en jouant, d’apprendre en même temps, de sorte à leur permettre de connaitre leur droit et devoir pour participer à la construction de la nation », a soutenu M. Ouédraogo.
Josué Ango, spécialiste en protection de l’enfant à l’UNICEF, parrain de la finale de ce tournoi dit avoir été, lui aussi, très satisfait de la qualité de la prestation des joueurs, accompagnée d’un fair-play qui est à saluer. S’il a accepté de parrainer cette compétition, c’est parce qu’il partage « les mêmes ambitions » avec le promoteur, Claude François Ouédraogo. Lesquelles ambitions sont de lutter pour la promotion de la jeunesse et la protection des enfants.
Armand Kinda
Minute.bf