Une attaque de la Maison d’arrêt et de correction de Nouna par des groupes armés, dans la nuit du samedi 7 mai 2022 avait contribué à « libérer » près de 65 prisonniers. Dans la rubrique « ça murmure » du quotidien d’État Sidwaya publiée ce mercredi 11 mai 2022, il ressort que certains, parmi « les prisonniers libérés », se sont signalés au commissariat de police et à la brigade territoriale de gendarmerie de Nouna pour décliner leur identité et montrer qu’ils ne se sont pas évadés.
Selon le quotidien d’État, les groupes armés terroristes avaient planifié l’assaut sur la prison pour libérer trois détenus. Mais, poursuit Sidwaya, dans leur action funeste, ils ont « accordé » la liberté à tous les pensionnaires de la maison d’arrêt et de correction de Nouna.
Parmi ces derniers, figurent deux prisonniers « extrêmement dangereux » et qui sont toujours en cavales. L’un d’eux, selon le journal, cumule un peu plus de 30 ans de vie carcérale. L’autre détenu en cavale aurait, toujours selon le quotidien d’État, proféré des menaces de mort à l’encontre de quatre jeunes de Nouna qui auraient contribué à sa dernière arrestation.
Pour information, le gouvernement, dans un communiqué après l’attaque de la prison de Nouna a annoncé que des recherches sont en cours pour retrouver « les prisonniers évadés ».
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