vendredi 13 décembre 2024
spot_img

Niger : La Transition dénonce des « agissements perfides » du secrétaire général de l’ONU

Les autorités militaires nigériennes ont dénoncé dans un communiqué, le vendredi 22 septembre, les « agissements perfides » du chef de l’Organisation des Nations unies (ONU) qu’ils accusent d’avoir fait « obstacle » à la participation de leur représentant à la 78e Assemblée générale des Nations unies.

« Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie et le gouvernement de la république du Niger prennent à témoin la communauté nationale et internationale quant aux agissements perfides du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres , qui sont de sorte à saper tout effort de sortie de crise dans notre pays », indique un communiqué lu par le porte-parole du CNSP à la télévision publique.

Selon ce communiqué, Antonio Guterres « s’est fourvoyé dans l’exercice de sa mission en faisant obstacle à la pleine participation du Niger à la 78e session de l’Assemblée générale de l’ONU ». A cette Assemblée générale, le régime militaire au pouvoir avait envoyé son nouveau ministre des Affaires Étrangères, Bakary Yaou Sangaré, qui était avant le coup d’État du 26 juillet le représentant du pays à l’ONU.
« Antonio Guterres a non seulement refusé de prendre acte de la liste officielle des délégués du Niger (…) mais a surtout accédé à la demande fantaisiste de l’ex-ministre des Affaires étrangères Hassoumi Massaoudou tendant à révoquer le représentant permanent du Niger auprès des Nations Unies », dénonce le gouvernement militaire nigérien dans son communiqué.

Le Niger qui « récuse et dénonce avec force cette ingérence manifeste de Antonio Guterres dans les affaires intérieures d’un État souverain », pointe également du doigt « la complicité de la France et de deux chefs d’État francophones ».

« La France de Macron (…) ambitionne désespérément de délégitimer et d’isoler le Gouvernement du Niger en s’opposant à la prise de parole de nos dignes représentants dans cette instance mondiale pour non seulement sensibiliser la communauté internationale sur le système de prédation néo-colonial qu’elle a mis en place au Niger avec la collaboration des renégats du régime déchu, mais également pour apporter les éléments de preuve quant à son soutien actif aux groupes terroristes qui menacent la sécurité du Niger et de l’ensemble du Sahel », mentionne la note des autorités militaires nigériennes.

Minute.bf

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Publicité

spot_img

Articles connexes

Affaire détournement fonds humanitaires : La requête d’inconstitutionnalité de la défense rejetée par le Conseil constitutionnel

Le Conseil du prévenu Amidou Tiegnan avait, le 3 décembre dernier, soulevé l'inconstitutionnalité du tribunal pour juger de...

Confédération de l’AES : La libre circulation des personnes et des biens au cœur d’une réunion ministérielle des trois Etats

Ce vendredi 13 décembre 2024, les ministres en charge des affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et...

Conflit à l’Est de la RDC : Vers la signature d’un accord de paix entre Tshisekedi et Kagamé

Les présidents congolais, Félix Tshisekedi et Rwandais, Paul Kagamé se réuniront le dimanche 15 décembre 2024 à Luanda....

Affaire détournement fonds humanitaires : Salifou Ouédraogo « versatile » selon le Procureur

Le prévenu Salifou Ouédraogo confronté avec son supérieur hiérarchique, Soumaïla Zorom, a été embarrassé par le ministère public....