A la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernements sur la situation politique au Niger, le 30 juillet dernier, il a été rappelé « le principe de la tolérance Zéro pour les changements anticonstitutionnels de gouvernement, tel qu’inscrit dans les Protocoles de la CEDEAO et de l’Union Africaine et d’autres instruments ».
Partant de ce constat, les chefs d’Etat et de gouvernements ont affirmé que « le Président Mohamed Bazoum demeure le Chef d’Etat légitime élu de la République du Niger, reconnu par la CEDEAO, l’Union africaine et la communauté internationale ». A cet égard, disent-ils, « seuls les actes officiels du Président Bazoum ou de ses cadres dûment mandatés, seront reconnus par la CEDEAO ».
La CEDEAO a aussi condamné « avec la plus grande fermeté la tentative de renversement de I’ordre constitutionnel au Niger et la détention illégale » du Président Mohamed Bazoum ainsi que des membres de sa famille et de son gouvernement.
La CEDEAO a exigé la libération immédiate du président Bazoum et son rétablissement dans ses fonctions de Président de la République, Chef de l’Etat, ainsi que la restauration de l’ordre constitutionnel en République du Niger. Elle rejette en conséquence « toute forme de prétendue démission qui serait attribuée » au Président Mohamed Bazoum. Elle dit considérer « sa détention illégale comme une prise d’otage et tient les auteurs de la tentative de coup d’état pour responsables de la sécurité et de l’intégrité physique » du Président Bazoum, ainsi que des membres de sa famille et de son gouvernement ».
La CEDEAO a aussi exigé « des comptes aux responsables de la violence et de la terreur, ayant commis des actes qui ont entrainé des pertes en vies humaines et la destruction de biens de citoyens et résidents innocents ». Elle a également condamné « les déclarations de soutien de gouvernements étrangers et d’organismes militaires étrangers privés ».
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