Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a rencontré, dans la matinée du 19 janvier 2023, les correspondants de la presse étrangère accrédités au Burkina Faso. Une réunion d’information et de prise de contact qui a permis d’échanger sur les attentes des uns et des autres, et de s’accorder sur un modus vivendi afin que chaque acteur, dans un partenariat dynamique, puisse bien accomplir son travail.
Après sa prise de fonction, intervenue le 23 décembre 2022, le Président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a entamé une série de rencontres avec les partenaires de l’instance de régulation de la communication au public. C’est ainsi qu’après les promoteurs des médias audiovisuels, le 12 janvier 2023, et les organisations professionnelles des médias, le lendemain, les correspondants de la presse étrangère accrédités au Burkina Faso ont été reçus, le jeudi 19 janvier courant par le président Bamogo.
C’est sans tabous et dans une atmosphère bien détendue que le Président Abdoulazize Bamogo et les correspondants de la presse étrangère accrédités au Burkina Faso ont échangé. Le Président du CSC a partagé la vision qui est la sienne et les actions qu’il souhaite déployer durant sa mission à la tête de l’instance de régulation. Il a, par la suite, décliné ses attentes, surtout en cette période sensible et difficile que traverse le pays. Il s’agit principalement de l’épineuse question de la conciliation du droit à l’information des citoyens et du devoir du journaliste de contribuer au retour de la paix et de la cohésion sociale, à travers une saine et juste information diffusée au public.
Les correspondants de la presse étrangère ont salué cette initiative du Président du CSC. Ils ont soulevé quelques difficultés dans l’exercice de leur métier, notamment la problématique de l’accès aux sources officielles d’information et l’absence souvent d’interlocuteurs de haut niveau.
Si donc des incompréhensions sont souvent notées entre journalistes et autorités politiques, administratives et militaires, le régulateur se convainc que des solutions peuvent toujours être trouvées, pour peu que l’on privilégie la concertation, l’écoute et le respect mutuel.
C’est pourquoi, Abdoulazize Bamogo a exhorté les correspondants de la presse étrangère à favoriser le dialogue, à traiter leurs sujets en ayant toujours à l’esprit l’intérêt supérieur du pays. Pour sa part, l’instance de régulation, chargée de la promotion et de l’enracinement des espaces de liberté, ne manquera pas de jouer son rôle pour aplanir les difficultés afin que chaque acteur mène à bien sa mission, a indiqué le Président du CSC.
C’est sur une note d’espoir que le Président Bamogo et ses hôtes d’une matinée se sont quittés avec la résolution d’intensifier la concertation et d’œuvrer avec professionnalisme et responsabilité pour une saine information des populations.
Source : DRCP/CSC
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