Le Haut-Commissariat des Nations unies a exigé hier, jeudi 11 avril 2024, l’abrogation de la mesure de suspension des activités des partis politiques au Mali. Il appelle à annuler « immédiatement » cette suspension.
« Nous sommes profondément préoccupés par le décret suspendant les activités des partis politiques et autres associations civiques. Il doit être immédiatement abrogé » , a écrit sur le réseau social X, le Haut-Commissariat des Nations-Unies.
Pour rappel, les gouvernement d’Assimi Goïta a décidé mercredi 10 avril 2024, de la « suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations jusqu’à nouvel ordre pour raison d’ordre public ».
Quelques heures après cette suspension, la Haute Autorité de la Communication (HAC) a appelé l’ensemble des médias du pays (radios, télévisions, journaux écrits et en ligne) « à arrêter toute diffusion et publication des actualités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations ».
Un appel aussitôt rejeté par la Maison de la Presse de Bamako. « Après concertation des organisations faîtières, réunies ce jour Jeudi 11 avril 2024 à son siège, la Maison de la Presse rejette purement et simplement ce texte sans fondement juridique de la HAC », a écrit le même jour dans un communiqué le président de cette organisation de Journalistes.
Minute.bf
L’ONU EST TRÈS MAL PLACÉ POUR DONNER DES INJECTIONS À UN ÉTAT SOUVERAIN. ET SURTOUT PAS LE MALI QUI A DEMANDÉ À CE QU’ON EXAMINE CES GRIEFS CONTRE L’ÉTAT FRANÇAIS QUE LE MALI ACCUSAIT DE VIOLATION DE SON ESPACE TERRITORIALE ET AUTRES CONNECTIONS AVEC LES LES GROUPES TERRORISTES QU’EST-CE QUI A ETE FAIT JUSQUE LÀ. IL FAUT ARRÊTER D’INFANTILISER NOS ETATS . VOUS AVEZ DÉTRUIT LA LIBYE AVEC LA COMPLICITÉ DE LA MÊME FRANCE FRANCE CA SUFFIT