Le Secrétariat permanent (SP) de lutte contre la drogue au Burkina Faso interpelle sur la consommation du chicha, qu’elle juge « plus nocive que la cigarette ».
Maladies cancérigènes, problèmes cardio-vasculaires, respiratoires, digestifs, etc. Tels sont les risques encourus par les consommateurs de la chicha, qui s’avère « plus nocive que la cigarette » selon le SP de lutte contre la drogue au Burkina.
En effet, selon l’institution de lutte contre la drogue, « une séance d’une heure de chicha revient à fumer entre 20 et 30 bâtons de cigarettes ». C’est dire combien, ce qui est perçu de nos jours comme un effet de mode par une frange de la jeunesse dite « branchée » est « le nouvel ennemi » de cette même jenesse.
« Le liquide (eau, alcool) utilisé dans le dispositf de la chicha joue un rôle important dans sa nocivité : il refroidit la fumée et permet une inhalation plus longue, plus profonde et donc plus nocive », explique le SP de lutte contre la drogue au Burkina, qui note qu’« en plus, le liquide diminue l’effet irritant du tabac et donne ainsi à la pipe à eau un goût plus doux ».
Concrètement, « des études récentes montrent qu’elle contient au moins 27 substances cancérigènes », prévient le SP qui invitent les consommateurs, notamment la jeunesse de ne pas se laisser avoir par les « parfums fruités et ses airs innocents ».
Minute.bf