« Nous n’allons jamais négocier [avec les terroristes] », tranche totalement le président de la transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, dans le grand entretien accordé à la télévision nationale, ce vendredi 03 février 2023.
« Il n’y a pas de négociations. Le Burkina Faso est un pays souverain, un pays laïc. Ce sont des valeurs que nous ne négocierons pas (…) », a dit clairement le capitaine Ibrahim Traoré.
« Ceux qui font ces exactions doivent comprendre que nous n’allons jamais négocier (…). Ceux qui veulent déposer des armes, nous sommes ouverts. Nous allons trouver le canal pour le faire… », a soutenu le capitaine Traoré, appelant ainsi à faire la différence entre négocier et tendre la main.
Le Capitaine Ibrahim Traoré a aussi indiqué que « le combat au sol en tant que tel [contre les groupes armés terroristes] n’a pas encore commencé… »
« L’offensive qui a commencé contre les groupes armés terroristes les a emmenés à changer de cible. Je dirai qu’ils sont aux abois. Ce sont les derniers moments de débâcle », pense-t-il.
Actuellement, dans la stratégie des forces combattantes, « le combat au sol en tant que tel n’a pas encore commencé… », dit-il.
Concernant la lutte contre le terrorisme, le capitaine Traoré a assuré aux populations que « ce sera dur, mais ce ne sera pas pour longtemps… »
« L’offensive qui a commencé contre les groupes armés terroristes les a emmenés à changer de cible. Je dirai qu’ils sont aux abois. Ce sont les derniers moments de débandades », a estimé le chef de l’Etat.
Sur la question de la coopération avec la France, le capitaine Traoré a assuré que la diplomatie n’a pas été touchée. Juste les termes d’un accord militaire ont été touchés, précise-t-il.
Sur la collaboration avec le groupe paramilitaire russe Wagner, le président Traoré a indiqué que « les VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) sont les premiers Wagners » du Burkina Faso. Il souhaite que la lutte contre le terrorisme soit d’abord une affaire des Burkinabè eux-mêmes.
Minute.bf