vendredi 24 octobre 2025
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Journée du 15-mai au Burkina : « Une décision qui répare une injustice inqualifiable » (Mouvement Kamita)

Le mouvement « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita » a salué, ce vendredi 15 mars 2024, l’instauration d’une journée dédiée aux coutumes et traditions africaines. En effet, à l’issue du Conseil des ministres du 6 mars dernier, le Gouvernement burkinabè annonçait l’institution du 15 mai comme journée des coutumes et traditions endogènes. Imhotep Serge Bayala et ses camarades, ont félicité ce qu’ils qualifient de réparation d’une « injustice ».

La date du 15 mai comme journée des traditions et coutumes endogènes est appréciée par les adeptes des pratiques traditionnelles. C’est même « une immense joie et une pensée émue pour les nombreuses générations de Burkinabè et d’Africains ostracisées, méprisées et ridiculisées pour leur attachement à la tradition », a salué le mouvement « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita ». Selon le Coordinateur national du mouvement, Imhotep Serge Bayala, cette décision du gouvernement burkinabè « répare un tort ». « Cette décision répare une injustice inqualifiable née de la barbarie coloniale dont nous portons encore malheureusement les stigmates. Désormais, le 15 mai sera une date riche de valeurs et de symboles pour réfléchir et construire l’avenir singulier dont nous rêvons en prenant appui sur l’héritage historique enrichi par de nouvelles influences fructueuses et cohérentes », s’est-il réjoui.

De même, pour les conférenciers, cette décision offre un cadre pour l’expression de l’héritage traditionnel. Elle vient réaffirmer, de leur dire, « la laïcité de l’État burkinabè, et crée les bases d’une cohabitation respectueuse et pacifique entre ‘les religions du livre’ et la foi traditionnelle » au Burkina Faso.

Néanmoins, la balle est désormais dans le camp des organisations et institutions de promotion de la culture et de la foi traditionnelle pour faire rayonner cette date du 15 mai, a laissé entendre M. Bayala. Pour sa part, le Mouvement Kamita a demandé que cette journée soit mise en exergue pour porter la réflexion sur les points tels que : « la valorisation de l’héritage culturel, l’équité dans le traitement des expressions religieuses et la réflexion sur nos identités et leur saine transmission ».

Enfin, se prononçant sur la situation sécuritaire nationale, le Cadre « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita » s’est montré convaincu à l’image des « “wayignans”, symbole de la résistance populaire, que la victoire contre l’hydre terroriste est proche ».

Lire aussi ➡️ Burkina : le 15 mai institué Journée des coutumes et traditions (Conseil des ministres)

Mathias Kam

Minute.bf

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