Le 25 mai est célébrée la Journée mondiale de l’Afrique ou encore la Journée de la Libération africaine pour des organisations panafricaines. Le mercredi 25 mai 2022, le Centre Thomas Sankara pour la Libération et l’Unité africaine a communié avec les plus jeunes, idée de leur apprendre « l’importance de l’unité africaine et la nécessité de faire partie d’une organisation panafricaine et de recevoir une formation politique et idéologique. »
Le Centre Thomas Sankara pour la Libération et l’Unité africaine considère que « l’Afrique, actuellement, est au milieu d’un combat qui se mène depuis plusieurs générations et plusieurs siècles aussi bien ici (en Afrique ndlr) qu’à la diaspora. » Un combat qui vise à « démanteler le néocolonialisme. » Toute chose qui, de l’avis de Inem Richardson, la Co-fondatrice et Directrice dudit centre et par ailleurs, membre du Parti révolutionnaire du Peuple africain, fondée par Dr Kwamé N’Kruman, passe par « la seule voie de l’unité du continent. »
Pour ce faire, le Centre Thomas Sankara pour la Libération et l’Unité africaine a choisi de s’adresser aux plus jeunes, dans l’espoir qu’ils portent la lutte de la libération et de l’unification de l’Afrique. Avec les enfants, a dit Inem Richardson, il sera question de « l’importance de l’unité africaine, de la nécessité de faire partie d’une organisation et de recevoir une formation politique et idéologique. »
« On a une formation pour les enfants du primaire dénommée Africa karambissi (du mooré les élèves d’Afrique), pour leur donner des leçons chaque mercredi pour suivre des leçons par rapport au panafricanisme », a-t-elle clairement expliqué. Et pour joindre l’utile à l’agréable, outre les prestations d’artistes, cette célébration va se passer autour « des poésies et de pièces de théâtre sur Thomas Sankara et l’Afrique en général » présentées par les enfants.
Un engagement africain pour la libération de l’Afrique
En outre, faisant sienne la pensée de Thomas Sankara selon laquelle, « un militaire sans formation politique et idéologique de base est un criminel en puissance », le Centre pense que cela est valable pour tout Africain, qu’il soit étudiant, fonctionnaire, agriculteur… « Chaque africaine doit recevoir une formation politique et idéologique parce que, comme l’a dit Sankara », a soutenu Inem Richardson qui les encourage « à faire partie d’une organisation panafricaine. »
Pour elle, « ce n’est pas juste en prenant part à des manifestations ou à des protestations un jour et en ne faisant rien les 364 autres jours de l’année qu’on va pouvoir lutter contre la libération de l’Afrique. » C’est dans cette dynamique que le Centre Thomas Sankara a salué le Mali qui « est en train de se battre contre le néocolonialisme. »
Toutefois, prévient Inem Richardson, le combat malien ne sera abouti que si l’Afrique est « unifiée. » « Si le Mali doit le faire tout seul, cela ne va pas réussir », est-elle convaincue.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf
Bravo à toute l’équipe. Bientôt pour les États Unis d’Afrique