Dans son grand entretien avec la presse ce 03 janvier 2023, le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, est revenu sur l’enlèvement et la libération des 66 femmes et enfants à Arbinda, dans la province du Soum, courant janvier dernier. Pour le Capitaine, il y a des zones d’ombres à clarifier dans cette affaire.
Leur enlèvement avait créé une onde de choc en janvier dernier. Les circonstances de leur libération avaient également laissé plus d’un sceptique. Il s’agissait en tout de 66 personnes, dont 27 mineures et 4 bébés qui ont été enlevées et libérées. Interrogé sur les circonstances dans lesquelles ces femmes ont été libérées, le capitaine Ibrahim Traoré a avoué qu’il y a un « flou» à élucider. « Une chose est sûre, c’est qu’il y a quand même un flou dans cette question », a-t-il reconnu sur une question des journalistes.
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Il a aussi invité chaque Burkinabè à faire sa propre analyse de cette situation. « Je pense que ça doit nous interpeller. Chacun doit réfléchir et comprendre un peu le jeu », a-t-il affirmé. Selon les propos du chef de l’État, les femmes sont actuellement dans un centre où elles sont prises en charge psychologiquement en attendant qu’elles se remettent de leur état et qu’elles apportent plus de précisions sur les circonstances de leur arrestation et de leur libération. « Il y a des cellules prévôtales qui sont là-bas pour les interroger. C’est en cours. A travers tout ce qu’elles pourront nous dire, on va rétablir la vérité », a-t-il fait savoir.
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Pour rappel, dans la nuit du 12 au 13 janvier 2023, 62 femmes et 4 de leurs enfants ont été enlevées à Arbinda dans la partie nord du Burkina Faso. Ces femmes ont par la suite été retrouvées par l’armée dans le Centre-nord et héliportées à Ouagadougou le 20 janvier dernier.
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