À l’occasion de la commémoration de la révolution d’août 1983, le député Élie Zongo de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), a initié du 03 au 04 août 2020 une session de formation sur des métiers au profit des femmes autour du thème: « un jeune, une femme, un métier au Kadiogo ». Cette session de formation a concerné 500 femmes de l’arrondissement n°7 de la ville de Ouagadougou.
« La résilience », c’est le maître-mot du sankarisme selon le député Élie Zongo. Pour lui, il faut rompre avec cette pratique commune à certains politiciens qui viennent partager des billets de mille ou de deux mille francs aux femmes à chaque scrutin électoral pour ensuite disparaître dès qu’ils sont élus. « Nous ne sommes pas venus donner du poisson aux femmes, mais apprendre aux femmes comment pêcher le poisson en leur apprenant des métiers qui pourraient leur permettre d’être indépendantes financièrement », explique Élie Zongo aux femmes ayant bénéficié de la formation dont il est l’initiateur.
Le député sankariste a précisé que cette formation a été initiée dans le cadre de la commémoration des 38 ans de la Révolution démocratique et populaire conformément à la pensée sankariste.
Aussi, «pour marquer la commémoration du 38e anniversaire de la Révolution du 04 août 1983, nous avons voulu former les femmes à l’entrepreneuriat. La vision du camarade Thomas Sankara est de compter sur nos propres forces. Nous disons qu’on ne peut pas compter sur nos propres forces sans avoir les rudiments nécessaires», a-t-il expliqué.
Ainsi, pendant deux jours, 500 femmes ont été formées sur des activités génératrices de revenus. Elles ont reçu selon le formateur Wendlarima Hermann Sawadogo une formation accélérée en élevage, en développement personnel, en fabrication de vinaigre, de savon, de pommades anti-moustiques et d’eau de javel.
« On a fait au moins 15 modules pratiques accélérés durant les deux jours. C’était une formation accélérée pour contribuer rapidement au développement du pays », a-t-il lâché.
Asmao Compaoré, bénéficiaire, a dit le bien-fondé de cette formation pour elle. « Cette formation est très bénéfique pour mois. J’ai même commencé déjà à produire et à commercialiser mes produits sur place. Et je suis sûr qu’avant de rentrer chez moi, je pourrais me faire un bénéfice de 1000 fr », a-t-elle espéré.
Pour terminer, le député a précisé que cette formation deuxième du genre sera dispensée à d’autres arrondissements dans la ville de Ouagadougou.
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf